Fibre végétale issue des feuilles de bananier. Autre dénomination: chanvre de Manille tagal.
L’accotoir est la partie latérale d’un siège où l’on peut reposer l’avant-bras. Plus communément appelé accoudoir.
Il existe diverses manières de fixer la tête du rideau au moyen d’anneaux, de crochets ou d’œillets, qui s’adaptent sur différents modèles de tringles (voir Tringle). Les anneaux peuvent être en bois naturel, foncé, laqué, en laiton doré, métal gris ou résine synthétique entre autres. Dans le cas d’une tringle dite « chemin de fer », les crochets sont inclus dans un rail actionné par un cordon de tirage ou une tige translucide qui les fait coulisser. Il existe alors diverses confections d’un rideau: tête flamande, œillets, nœuds consultez nos spécialistes Pierre Frey.
Traitement appliqué à une étoffe lui conférant un toucher doux.
Fibre végétale issue de l’agave, très solide et conférant un aspect naturel, surtout utilisée en décoration pour les revêtements de sols (tapis gansé, moquette mur à mur).
Albums ou cadres pour photos, recouverts des tissus emblématiques de la maison, découvrez toute la gamme Pierre Frey dans notre rubrique accessoires.
Tissu uni, à l’aspect daim ou « suédé », fabriqué à partir d’une micro-fibre. Il allie des qualités de douceur à une extrême facilité d’entretien, anti-tâche et cependant lavable en machine à 30° ou nettoyable à sec.
Se dit d’un dessin dont les motifs ornent toute la surface de l’étoffe.
Grande chèvre, de la famille des lamas, vivant dans les hautes régions andines de l’Amérique du Sud dont on obtient une laine douce, soyeuse, brillante et fine. Le tissu peut être fabriqué avec de la laine d’alpaga soit pure, soit mélangée avec d’autres fibres (avec obligation de mentionner les pourcentages afin d’éviter les appellations commerciales abusives). Le tissu d’alpaga est très solide, son rendu est sec et brillant.
Poil obtenu du lapin Angora, originaire de Turquie et d’Asie Mineure, mais à présent également issu d’élevages en France ou en Italie par exemple. Le fil fabriqué à partir du poil du lapin Angora est lustré, doux et chaud. A ne pas confondre avec la laine de chèvre angora qui, après filature, s’appelle mohair. Les deux matières ont les mêmes qualités.
Traitement anti-bactéries destiné initialement aux textiles médicaux, de plus en plus fréquent en habillement et ameublement.
Caractéristique d’une matière ou d’un traitement évitant la formation de bouloches. Nos ingénieurs chez Pierre Frey testent toujours la performance en la matière des tissus à usage siège intensif en particulier.
Un article textile de mauvaise qualité perd son colorant et le transfère sur un autre article à son contact en milieu humide. Ce défaut est imputable à la teinture si la qualité du colorant employé ne convient pas à des conditions normales d’utilisation ou si le colorant a été mal fixé. Les ingénieurs de Pierre Frey veillent à obtenir les meilleurs standards de la profession en la matière pour une tenue parfaite des coloris dans le temps. Néanmoins l’utilisateur doit toujours se conformer aux conditions d’entretien indiquées dans le catalogue Pierre Frey ainsi que sur les étiquettes de nos échantillons.
Feutrines ou filets que l’on place sous les tapis pour les empêcher de glisser. Vendus au mètre, ils existent en plusieurs dimensions et deux versions: l’une retient les tapis posés sur un parquet ou un carrelage, l’autre ceux posés sur une moquette.
Traitement visant à rendre les étoffes moins froissables.
Etoffe contenant un matériau évacuant l’électricité statique.
Traitements appliqués à certains tissus ou moquettes au moment de leur fabrication et qui les protègent des salissures et évitent la permanence des tâches.
Motif rapporté cousu sur un tissu (technique de broderie ou aboutage), surtout sur le linge de maison; il peut aussi orner en bandeaux un rideau, border un tapis de table, ou placé au centre, faire vivre un dessus-de-lit.
Tout traitement appliqué à un article textile « tombé de métier », visant à améliorer son aspect et/ou son toucher, et à renforcer certaines qualités (anti abrasion, anti boulochage entre autres) ou à lui conférer des propriétés nouvelles, parfois simplement esthétiques. Il existe beaucoup de ces traitements et leur évolution est constante: calandrage, foulage, grattage, imperméabilisation, moirage, ratinage, etc Se dit également de la substance incorporée aux étoffes lors de ces traitements de finition.
La qualité « Aquasoft » a un aspect souple, léger et doux qui rappelle l’apparence et le toucher du coton. Les couleurs ont un rendu mat. Les fibres de Polypropylène Premium possèdent de très bonnes caractéristiques en terme de tenue des couleurs et de résistance. La qualité aquasoft est adaptée aux projets résidentiels, voire au trafic modéré selon le choix du dossier.
Un motif détaillé aux symboles bouddhistes et musulmans qui a également des racines dans la mythologie européenne et nordique notamment. Se rencontre souvent sur les tapis de prière. On le trouve en tant que tapis, il est alors noué serré à la laine de Nouvelle-Zélande.
L’armure décrit simplement le mode d’entrecroisement des fils de chaîne et de trame, et n’est pas fonction du nombre de fils ni de leur grosseur (pour cela voir la notion de contexture). Il existe trois armures fondamentales: Armure toile (ou taffetas). C’est la plus simple des armures et la plus solide. Un fil de trame passe alternativement au-dessus, puis au-dessous des fils de chaîne. Cet entrecroisement est répété tout au long de la pièce. L’endroit et l’envers sont identiques. On utilise le terme de taffetas pour les fils continus (polyester, soie). Quelques exemples: en coton: cretonne, popeline, vichy, en laine: flanelle, toile de laine en soie: crêpe de Chine, taffetas, shantung Armure sergé: Le fil de trame passe au-dessus, puis en dessous de plusieurs fils de chaîne, avec décochement d’un fil à chaque duite (fil de trame). Cette armure forme une diagonale (ou côte) visible sur l’endroit seulement du tissu; elle est inclinée de gauche à droite ou de droite à gauche, le plus souvent à 45°, exemples: en coton: denim, finette, gabardineen laine: gabardine, serge, tricotine en soie: surah, twill Armure satin: Elle est caractérisée par le fait qu’un fil de trame (duite) recouvre au moins 4 fils de chaîne, ou qu’un fil de chaîne recouvre au moins 4 fils de trame, ce qui confère au tissu son aspect lisse et brillant. Ce recouvrement est appelé « flotté » et le tissu est qualifié satin de chaîne ou satin de trame. Cette armure donne une étoffe moins résistante que les deux armures précédentes. L’aspect des deux faces du tissu est différent... en coton: moleskine, satinette..Armuré est l’adjectif dérivé du terme armure et désigne les tissus présentant sur leur surface des effets variés de dessins obtenus en tissage par la combinaison de différentes armures.
Fibres textiles fabriquées, surtout depuis la fin de le seconde guerre mondiale, à partir de matériaux naturels, traités chimiquement: viscose, fibranne, rayonne, bemberg, cupro. Mélangées à du coton, elles lui donnent un aspect soyeux. Les fibres artificielles font partie de la classe des fibres chimiques qui comprennent les fibres artificielles et les fibres synthétiques.
L’art et la manière de marier différents tissus de couleurs diverses pour créer une harmonie: doubler des rideaux imprimés avec un taffetas à petits carreaux ou un drap de laine unie avec une fine rayure. Dans une pièce, utiliser la même gamme de couleurs dans des dessins différents.
L’assemblage papillon permet de lier deux pièces entre elles dans des endroits plus étroits. Cette technique d’assemblage est devenue assez confidentiel, elle présente, cependant, une remarquable solidité.
Les papillons ou «Caramel» sont utilisés pour renforcer les coupes à 45° d’un cadre à angle droit.
Appellation issue du nom d’une ville de Russie située à l’embouchure de la Volga. La fourrure astrakan est issue du poil bouclé du jeune agneau, l’étoffe astrakan peut être réalisée en tissage ou tricotage.
L’aubier, est la partie de l’arbre située entre le bois de cœur, et le cambium. Cette région périphérique est plus poreuse, tendre, claire et légère que le bois de cœur. L’aubier étant moins noble et plus fragile mécaniquement, il n’est pas utilisé dans la fabrication de nos carcasses.
Ville de la Creuse où s’installèrent dès le XVIe siècle des ateliers de tapisserie. Ils tissèrent les magnifiques tapis et tapisseries des châteaux royaux. Le point d’Aubusson s’orne de dessins floraux, de feuilles dans des coloris éclatants, c’est un point plat, souvent en opposition avec le point noué appelé plus communément point de savonnerie. Les tapis sont ceinturés de larges bordures. Le style Aubusson atteint son apogée au XVIIIe siècle et les nombreuses archives Braquenié chez Pierre Frey vous permettront toute réédition voire adaptation en fonction de vos choix de couleurs et de texture.
Le tissé AXMINSTER a été mis au point en Angleterre lors de la révolution industrielle pour réduire le coût de fabrication des moquettes. Il s’agit d’une technique de tissage sur métiers mécaniques. Elle est réservée aux productions de grandes quantités, en grandes largeurs. Les contextures et les matières sont adaptées à un usage intensif pour les hôtels, restaurants, boutiques retail ou sièges sociaux notamment. Les dessins se composent généralement de motifs répétitifs et dans un nombre limité de couleurs mais il est possible, chez Pierre Frey, de réaliser de grands dessins à motifs placés comportant jusqu’à 12 couleurs. Techniquement, l’aspect du velours est toujours coupé et la matière utilisée composée de 80 % Laine, 20 % Polyamide. Voir aussi Moquettes Axminster.
Tissu de même type que la bâche mais plus léger (300/350 g au m2).
Milieu liquide utilisé en ennoblissement ou finition pour traiter le tissu et lui conférer ses caractéristiques finales. Un même bain garantit donc l’homogénéité des tissus à confectionner.
Mot issu de l’Italien baldacchino, étoffe de soie de Bagdad. Le baldaquin habille un lit qu’il surmonte d’un dais ou d’un ciel réalisé en tissu largement froncé et retenu aux 4 coins par des colonnes. A la polonaise au XVIIIè siècle, il prend des formes plus simples aujourd’hui et peut se draper de voilages plissés, d’étamines de coton, de textiles légers et vaporeux, ou bien de toiles de Jouy.
Un banc se compose d'une unique assise étendue sur la longueur, permettant à plusieurs personnes de s’asseoir.
Technique de teinture originaire d’Indonésie qui consiste à mettre en réserve avec de la cire (ou même pâte de riz) le dessin et à tremper le tissu dans des colorants successifs. Le batik est de couleur dense: rouge, indigo ou brun. En chiffonnant le tissu enduit de cire, un effet marbré peut même être obtenu, la teinture ne pénétrant que les craquelures. Il est intéressant en nappe, jeté de lit, rideau et donne une note exotique à une pièce.
Du nom de Jean-Baptiste, tisseur à Cambrai au XIIIè siècle. Très fine toile à tissage serré et d’aspect brillant à l’origine réalisée avec des fils de lin et souvent pour la confection de mouchoirs, de lingerie féminine, ou de draps. Le mercerisage ajoute un brillant résistant et augmente sa solidité. La batiste est commercialisée en écru, en teint, en imprimé et intervient en décoration pour garnir les lits ou bien pour des rideaux légers.
Tissu à bandes parallèles à la trame (horizontales) produites par des armures se succédant périodiquement. Ce terme dérive des larges ceintures brodées qu’arboraient les danseuses du sérail en Arabie. Cet effet est obtenu soit en tissage par l’emploi de fils de couleurs, soit en impression.
Fibre artificielle obtenue par dissolution de la cellulose dans une liqueur cuproammoniacale, appelée également viscose au cuivre, portant le nom de l’Allemand J.P. Bemberg qui commercialisa la fibre après la première guerre mondiale. Les tissus en bemberg ont un toucher soyeux et du fait de leur relative résistance sont souvent employés en doublure.
On désigne par « bois de fil », le bois coupé dans le sens de la longueur du tronc autrement dit dans le sens de la pousse de l’arbre. Les dessins que les fibres de bois forment en surface de la planche sont alors des veines régulières et parallèles donnant un aspect maillé. En menuiserie, le bois de fil est le bois le plus utilisé, notamment pour toutes les pièces droites.
Il s’agit de pièces de bois massives résultant d’opérations d’usinage sur des plots de bois en provenance direct de la scierie.
On désigne par « bois sur dosse » le bois tranché parallèlement aux cernes d’accroissement du bois. Ce type de débit met à jour des veines plus larges dessinant des motifs irréguliers, asymétriques de formes ovoïdes ou elliptiques, on parle dans ce cas d’aspect flammé.
Bandes d’encadrement du tapis ; suivant leurs dimensions ou leur position, elles sont appelées : bordure principale, secondaire, extérieure ou intérieure.
Des lisières décorées se retrouvaient souvent à l’origine sur les Indiennes ou toiles des Indes et ont vraisemblablement inspiré les bordures imprimées qui ornent le bord d’un tissu à dessins. Les tapissiers peuvent les découper pour confectionner embrasses ou cantonnières.
Fil fantaisie obtenu par retordage de deux fils simples aux torsions très différentes, ce qui oblige le fil le moins tordu à former des bouclettes autour de l’autre. Les étoffes réalisées avec un fil bouclette sont recouvertes sur une face (voire les deux) de petites boucles qui confèrent un toucher moelleux et un aspect gonflant, mais restent toutefois beaucoup plus serrées en ameublement.
Les imprimés « bouquets » demeurent une veine inépuisable de la décoration d’intérieur: fleurs, tiges, pétales, branchages composent une harmonie rafraîchissante et beaucoup moins éphémère.
Tissage lâche fabriqué avec la première couche (plus grossière et appelée bourre) de fils de soie naturelle entourant le cocon (contrairement aux fils provenant de l’intérieur du cocon). Son aspect mat et irrégulier le déconseille pour recouvrir les sièges. Par extension, fil grossier réalisé avec des déchets et étoffes en découlant.
C’est à l’origine une étoffe finement piquée, exécutée à la mèche, utilisée en mode par les élégantes provençales. Devenus couvertures, on les empilait sur les lits. Maintenant, les boutis se posent sur les canapés, les tables; ils donnent un air de charme aux maisons de campagne. Réalisés en double face dans des imprimés fleuris, des cretonnes à petits motifs, on les reconnaît à leur piquage serré. L’esprit boutis se retrouve dans les couvertures piquées.
Finition d’une tenture de siège-pouf, canapé ou fauteuil par des boutons placés en ordre rigoureux. Plus facile à réaliser que le capiton, il est aussi moins onéreux.
Le bras d’un siège constitue la partie latérale sur laquelle repose l’avant-bras de l’utilisateur.
Le bridge est un fauteuil à bras d’une place. Il est composé d’un dossier, d’une assise, et de deux accotoirs à bras légèrement inclinés. Ce siège trouve généralement sa place autour d’une table dans une salle à manger en raison de son assise haute qui induit une posture dynamique. On parle d’une hauteur d’assise « hauteur table ».
Riche tissu de soie ou coton rehaussé de dessins brochés en fils d’or ou d’argent. Au XVIIe siècle, les principaux centres de fabrication étaient Tours et Lyon. De nos jours, il s’en tisse toujours certains pour les ornements d’église et des tentures de prix. Le brocart de velours est un riche velours dont le fond est décoré de fils d’or ou d’argent.
Tissu façonné présentant des motifs satin sens chaîne, très bombé sur le fond plat. L’effet du relief est dû à l’emploi d’une trame de fond en lin et à des tensions appropriées des chaînes et trames. Le motif se détache donc d’un fond mat.
Le brochage permet d’obtenir un dessin en relief se détachant sur le fond du tissu. Les motifs sont réalisés par l’adjonction de trames supplémentaires qui produisent le dessin et limitent leur passage au motif voulu. Le brochage ne peut se vérifier que sur l’envers du tissu, il est réalisé sur des métiers spéciaux.
Ornements décoratifs en relief, réalisés à l’origine à l’aiguille, et pendant des siècles privilège des grands, seigneurs ou ecclésiastiques. De nos jours, les broderies peuvent aussi être réalisées à la machine, et personnalisent tissus, voilages, linge de toilette, de table et de lit voire même un abat-jour, ou un galon. Exemples: drap et taie monogrammés, nappes festonnées, serviettes éponges brodées, jetés de lit matelassés et tous les tissus à usage rideaux essentiellement.
Il s'agit d'une technique de broderie ajourée consistant à retirer des fils du tissu et à fixer les contours avec des points d'ornements. Les formes des jours peuvent être variées : circulaires (Sifnos F2878), carrées Kéros F2877), etc...
Tissu de laine assez grossier, de coloration brune, à l’origine utilisé pour la confection des vêtements religieux voire de détenus.
A l’origine, toile servant à couvrir les marchandises pour les préserver des intempéries; par extension, tissu fort à armure toile imperméabilisé ou plastifié.
C’est un jeté de lit indispensable quand le lit reste ouvert. Cet accessoire raffiné est souvent en piqué de coton ou piqué nid d’abeille festonné, par exemple, mais peut tout aussi bien être uni dans une couleur vive ou chaleureuse.
Le parementage ou habillage de sommier est devenu un vrai élément de décoration, il apporte une touche d’élégance, permet de jouer sur couleurs et matières et mettra ainsi en valeur et votre lit et l’harmonie de votre chambre.
Le cachemire est une matière qui vient du poil (des plus fins soit en moyenne 15 microns d’épaisseur) de chèvre du Tibet ou du Cachemire, région située au Nord de l’Inde. Un animal produit 100 à 150 g de poils par an. Rapportés sous l’Empire, les « shalls » de cachemire s’ornaient de motifs stylisés en forme de palmes ou de fleurs. La laine cachemire s’emploie pure ou mélangée à des laines d’autres origines dans des proportions très variables. Sa douceur est très recherchée. Le dessin cachemire, interprétation de la pomme de pin Indienne, décliné sur laine, coton, soie, ou viscose, habille dans la maison sièges, rideaux, murs et draps, mais aussi de nombreux accessoires vestimentaires.
Voir Impression.
Traitement appliqué à un tissu, souvent à chaud, sous forte pression entre des cylindres, pour obtenir un effet de surfaçage tel que tissu glacé, chintz, gaufrage.
Terme général désignant une étoffe dont le motif et le fond sont de même couleur mais de hauteurs de tons différentes.
Aussi connue pour sa dentelle, la ville, située au nord de la France, à équidistance de Paris et Bruxelles, s’est spécialisée il y a déjà de nombreux siècles, dans une toile de lin remarquable pour sa finesse et sa blancheur dite Batiste (voir Batiste) ou « cambric » en anglais. C’est proche de cette ville, à Montigny en Cambrésis, au cœur de ce très ancien berceau textile, que Pierre Frey fabrique ses produits, les entrepose et les découpe pour les expédier dans le monde entier.
Un canapé est un siège pouvant accueillir plusieurs personnes. Il se compose de deux accotoirs, d’un dossier et d’une assise.
Un canapé banquette est un canapé composé d’une assise et d’un dossier mais sans accotoirs.
Un canapé convertible présente les mêmes attributs qu’un canapé classique. Sa spécificité : il se transforme en lit lorsque l’utilisateur le déplie. Sur un canapé convertible, les coussins d’assise sont indépendants du matelas contrairement à une banquette convertible où le matelas constitue l’assise.
Un canapé d’angle est un canapé en forme de L, conçu pour se loger dans le coin d’une pièce.
Originalement toile de chanvre, il s’agit d’une toile claire généralement fortement apprêtée et ajourée qui sert de fond aux ouvrages de tapisserie à l’aiguille ou broderies.
Tissu, où sur l’endroit et l’envers, se présente une succession de côtes transversales rondes (ou relief semi-cylindrique) alternant avec un sillon. La trame est cachée par un nombre important de fils ou flotté de chaîne.
Technique dérivée du cannelé, où sur un fond toile, deux chaînes jouent dont une dite « poil » fournit les flottés, enjambant plusieurs fois la trame. Le petit dessin géométrique régulier, souvent en soie, et à l’aspect précieux est idéal pour double-rideaux ou sièges légers. Exemple: Factory F2773
La cantonnière est un bandeau de tissu plat qui suit l’entourage de la fenêtre et peut cacher un coffrage de volets roulants ou une tringle. Le bandeau se drape et s’appelle alors décor de la fenêtre. Il peut être posé en superposition de voilages ou d’imprimés, se border de franges, être peint au pochoir, être réalisé dans un tissu différent de celui des rideaux, retenu sur deux patères placées de chaque côté en haut de la tringle, être asymétrique.
Division piquée, rembourrée et soulignée d’un bouton qui orne les chauffeuses, les poufs, l’assise des chaises Napoléon III et les canapés Chesterfield. On peut faire capitonner une porte pour la rendre imperméable au bruit. Tous les tissus peuvent être capitonnés.
Opération préparatoire à la filature consistant à démêler les fibres, à les nettoyer et à les aligner avant qu’elles ne soient filées. Dans l’industrie lainière, ce terme a parfois acquis une connotation péjorative, les matières de qualité inférieure ou de récupération étant toujours cardées. Cependant de nombreuses qualités de fils de laine cardée obtenues à partir de pure laine vierge peuvent prétendre aux meilleurs labels. Dans l’industrie cotonnière, la grande majorité des fils sont de type coton cardé.
Motif géométrique devenu incontournable en décoration tant traditionnelle que contemporaine. Le carreau s’est imposé à travers le style gustavien, en renouvelant les écossais victorien. Les décorateurs l’utilisent énormément, notamment en doublure pour les dossiers des sièges de style. Toutes les collections de tissus en comportent, du plus petit au plus grand, en relief, bicolores ou multicolores, le plus connu restant sans doute le « Vichy » (voir ce mot).
Se dit du toucher d’un textile trop raidi par un apprêt. Ce défaut s’élimine cependant facilement et les ingénieurs de la maison Frey y travaillent assidûment.
Désigne un petit dessin géométrique rappelant celui d’un diamant.
La ceinture d’une assise est la partie horizontale de la structure formant un cadre. Elle relie les pieds de l’assise à la partie supérieure de la structure.
Elément clé du tissage, il s’agit d’un ensemble des fils parallèles, régulièrement espacés, obtenu par ourdissage puis enroulé sur une ensouple qui alimente le métier à tisser. Les fils de chaîne sont donc disposés dans la longueur d’une pièce de tissu ou parallèle aux lisières. A l’inverse, le fil perpendiculaire aux lisières est dit fil de trame.
Une chaise est un siège d’une place, composé d’un dossier et d’une assise. Elle ne comporte pas d’accotoirs. La hauteur de l’assise est une hauteur table.
Zone du tapis encadrée par les bordures et qui présente le décor principal.
Se dit d’un tissu dont la chaîne et la trame sont de coloris contrastés ce qui donne, selon l’incidence de la lumière, des reflets de coloration différente. Très utilisé dans les soieries.
Plante textile annuelle, probablement originaire de l’Indoustan, à tige droite, rugueuse, poilue et haute de 1 à 4 m. Cultivée également en France, les principaux producteurs en sont la Russie et l’Inde. Pour obtenir la matière textile, on fait subir au chanvre les mêmes opérations qu’au lin: rouissage, teillage, peignage, etc. Les fils obtenus sont moins souples et moins fins que le lin et sont surtout utilisés en corderie, et en tissage pour obtenir notamment de la toile d’emballage voire de magnifiques tapis naturels en point noué.
Le châssis plein est un plateau de bois réalisé avec un panneau de bois sur lequel repose la garniture. Il remplace une base composée de sangles ou de ressorts dans le cas où le confort recherché est ferme.
Une chauffeuse est un siège bas, confortable, d’une place. Elle est composée uniquement d’une assise et d’un dossier et n’a pas d’accotoirs. La hauteur de l’assise est plus basse qu’une hauteur salon. A l’origine, sa fonction était de pouvoir se réchauffer au coin du feu.
Terme utilisé pour décrire un tapis long et étroit, utilisé en passage dans les couloirs ou escaliers (le chemin est plus court que la « Galerie » ou khelleh).
Le bois de chêne est un des bois les plus nobles. C’est un arbre à bois dur avec une solide masse volumique, ce qui en fait un matériau très résistant. Ses propriétés mécaniques sont renforcées car le bois de cœur résiste très bien aux alternances de sécheresse et d’humidité. Il est facilement reconnaissable grâce à ses fibres longilignes. C’est un bois jaune brun qui fonce à la lumière. Il est très utilisé en menuiserie en raison de ses nombreuses qualités : il est homogène, solide, stable et facile à travailler. Il peut être blanchi, sablé, vieilli ou lasuré. Il est, en revanche, assez peu teint. Le chêne peut être utilisé en extérieur, comme en intérieur, en plaquage ou en massif. De style traditionnel, rustique ou contemporain, le mobilier en chêne s’adapte à tous les styles décoratifs.
Fil fantaisie en général de moulinage, caractérisé par un aspect chenille.
Type d’armure donnant un effet de zig-zag ou de dents de scie, ressemblant à l’arête dorsale du hareng. Exemples: F2511 Gand
Dès le début du XVIIè siècle, l’Europe est pris de l’engouement pour les objets d’arts chinois avec comme fer de lance les porcelaines et les laques. Au début du XVIIIè siècle, les importations ne suffisent plus à répondre à la demande. L’ère de la chinoiserie débute vers 1720-1730, lorsque les européens tentent de reproduire ces objets. Les objets réalisés en France « à la manière de la Chine » sont assez lointains des modèles chinois. Les artistes Boucher et Pillevent ont créé de nombreuses laques chinoises que l’on retrouve sur papiers peints, textiles, faïences et meubles. Ce thème à la hauteur de cette civilisation est rémanent et on le retrouve par exemple dans les tissus « Cité interdite », « Tea caddy », « Ming », « Marchand d’étoffes » de Pierre Frey ou « Voyage en Chine », « Marquis de Pierre », « Cochinchine » de Braquenié.
Dérivé du terme hindi désignant les indiennes imprimées, il s’agit d’une percale brillante dont le glaçage est obtenu par écrasement et chauffage. Cette opération donne au coton un apprêt, une tenue un peu raide. Au XVIIIè siècle, le procédé consiste en l’adjonction de cire et lustrage avec une bille d’agathe. La décoration Anglo-Saxonne apprécie particulièrement les chintz à fleurs. Attention, suivant la finition, il n’est pas forcément lavable et pourra ou non être solide à l’entretien (lavage, dégraissage). Un glaçage à partir de résine chimique garantit une permanence. Particulièrement recommandé pour rideaux et tentures murales, de par le contraste accentué des couleurs.
Etoffe réalisée à partir de fils assemblés de plusieurs couleurs ou composés de fibres mélangées qui réagissent différemment à la teinture. Le procédé dit du chiné à la branche où des groupes de fils sont ligaturés avant teinture fut très populaire au XVIIIè siècle. Les chinés à la branche sont des tissus de soie dont le décor résulte pour la reproduction du dessin de la teinture partielle des fils de chaîne avant tissage. Les imitations par impression directe sont pratiquées dès le XVIIIè siècle. (Toile de Nantes).
On dit d’un velours qu’il est ciselé quand il présente un dessin généralement obtenu par opposition de parties où les poils sont coupés et celles où ils sont non coupés. L’effet est dû au fait que la lumière ne se réfléchit pas de la même façon sur les parties hautes (coupées) que sur les parties basses (bouclées) donnant ainsi l’impression de deux tons différents.
Etoffe présentant des dessins en relief ou gaufrés, symétriques ou asymétriques. L’étoffe peut être de coton, de soie ou faite de fils chimiques. L’effet de surface peut être obtenu soit au tissage par l’emploi d’armures appropriées, soit en finition par des procédés chimiques ou mécaniques.
Les clous décoratifs sont des clous de finition. Ils viennent souligner les courbes et lignes de l’assise. Leur diamètre et leur forme varient. Ils peuvent être ronds, carrés, laqués ou en métal doré, nickelé, vieilli ou cuivré. Au sein des ateliers Pierre Frey, les clous sont appliqués, individuellement, à la main, contrairement à la pratique observée par ailleurs qui consiste à poser des bandes de clous déjà reliés.
Fibre végétale ligneuse issue de la noix du cocotier avec laquelle on réalise des tapis et des moquettes. Plus fragile que son cousin le sisal, il se présente dans une texture à fort relief. Ses effets décoratifs sont originaux il existe aussi en couleur. Il est particulièrement indiqué dans les maisons de campagne ou du bord de mer. Voir également Agave, Cisal.
Compte en fils: nombre de fils de chaîne dans un centimètre ou une dimension donnée de tissu et, tout à la fois, la petite loupe puissante permettant de compter les fils dans une dimension donnée.
Nombre de fils en chaîne et en trame et titre respectif de ces fils dans un centimètre carré de tissu.
Opération consistant à réunir de façon définitive deux étoffes au moyen d’un liant, de façon à en faire un seul composant. Pour obtenir ce résultat, il est fait appel à des moyens chimiques (colles, adhésifs), ou physiques (mousse flambée, poudres fusibles). Les applications de ces procédés sont actuellement très variées: pour donner de l’épaisseur, du gonflant et/ou des qualités thermiques à un tissu extérieur en contre-collant une mousse soit visible, soit prise en sandwich; pour maintenir en forme une partie d’un article confectionné ou lui donner un galbe (sacs et bagagerie en toile par exemple); pour donner du maintien à un textile délicat (dentelle, tissu très léger).
Déclinaison de motifs différents, de couleurs, d’imprimés et de tissés dans la même gamme. Ces dessins s’accordent pour aller ensemble dans une même pièce. Les coordonnés facilitent le choix de l’utilisateur, l’harmonie étant déjà faite. Vous les trouverez dans les nombreux livres d’harmonies des différentes marques du groupe Pierre Frey, ainsi qu’en rappel par tirelles épinglées sur les pentes de présentation de tous nos showrooms.
Cette broderie au point de chaînette est réalisée à la machine et tient son nom de son inventeur. Elle est utilisée sur des tissus extrêmement fins, voiles de coton ou de polyester, et apporte un raffinement supplémentaire à l’habillage d’une fenêtre.
Fibre naturelle écrue travaillée depuis la haute antiquité, et à la base de nombreux tissus (cretonne, jacquard, éponge, percale, toile). Teint, tissé, imprimé, mélangé à des fibres artificielles et synthétiques, il confère douceur et naturel et peut se faire ajouter du brillant. Il se lave aisément, rétrécit, mais existe pré-rétréci. Non traité, il est préférable de le laver ou de le faire décatir avant emploi. Ses longues fibres sont généralement peignées. Bien vérifier sa qualité toutefois car sinon la teinture peut ne pas monter normalement à l’intérieur de la fibre et laissera donc des points plus clairs ou blancs après teinture (dits puces). Le coton bio ou organique a naturellement trouvé sa place dans les collections Pierre Frey sous la dénomination Pure Nature. Issu d’une culture sans pesticides, il est teint sans produits chimiques puis tissé dans notre usine du Cambrésis et bénéficie du label GOTS.
C’est un édredon matelassé d’origine scandinave, garni de duvet, de plumes, ou de fibres synthétiques, plus faciles d’entretien, lavables et séchables en machine, anallergique, résistantes à la moisissure et aux mites. Elle s’habille de housses.
Petite longueur d’une étoffe en pièce généralement inférieure à 5 mètres.
C’est l’accessoire indispensable dans la maison. Sous des formes diverses, rond, carré, rectangulaire, plissé polochon, il s’habille de soie, d’imprimé, de tapisserie au petit point, de kilim, d’organdi, de dentelle, de tissu ancien, de toile de Jouy il se ganse, s’orne d’une cordelière, d’un volant, plat ou froncé, d’une frange de raphia, se boutonne, se zippe, se lie d’un ruban. Il trouve sa place sur tous les sièges, canapés, banquettes, lits. L’idéal est qu’il soit doté d’une housse amovible.
Fine toile de coton bise et blanche, tissée serrée, résistant à l’usure et à la traction, et à l’origine retenant plumes et duvet, employée donc à recouvrir sommier, matelas, polochon et oreiller. Ses rayures particulières (deux larges bandes séparées par trois lignes minces) ont un aspect décoratif intéressant et ont inspiré bien des rayures plus cossues. Il peut faire une excellente tenture murale. Utilisé tel quel en rideau, il s’adapte aussi sur les canapés à qui il donne un air contemporain. Sa simplicité, sa solidité en font un modèle de base indémodable.
Travaux d’aiguille généralement pratiqués dans les ateliers de confection. A la machine ou à la main pour certaines finitions, sont confectionnés rideaux, stores, dessus-de-lit, coussins, avec éventuels doublures, molletons, biais Ce travail minutieux est à votre disposition chez nos meilleurs revendeurs dans notre rubrique store locator.
Cette finition est réservée aux cuirs uniquement. Il s’agit d’une piqûre simple mais réalisée envers sur envers, contrairement à la couture simple qui elle, se fait endroit sur endroit.
La couture double surpiqûre est composée d'une surpiqûre de chaque côté de la couture simple.
Il sIl s’agit de coudre à même le siège les pièces textiles découpées à la forme. Dans ce cas, le rôle de l’artisan couturier s’arrête à la découpe des pièces textiles dont le tapissier se servira ensuite pour opérer directement sur le siège concerné en opérant une couture à la main.
La couture nervure rabattue est une couture solide et nette. Elle est composée d'une couture simple et d'une surpiqure sur un côté.
Le passepoil est une finition souvent utilisée en tapisserie. Il est réalisé en atelier de couture. Il permet de souligner les courbes et lignes de l’assise. Il s’agit d’un jonc (cordelette) au diamètre variable recouvert d'une bande de tissu. Le passepoil peut être réalisé dans le même tissu que l’assise en ton sur ton ou dans un tissu/couleur différent(e) pour apporter une signature décorative.
La couture simple est une couture d’assemblage. Elle est réalisée à l’aide d’un point droit et permet d’assembler différentes pièces de tissus ou de cuirs entre elles. Les points de couture ne sont pas visibles. C’est la couture la plus discrète.
Etoffe moelleuse et épaisse, en armure unie ou jacquard; avec une finition par foulage et grattage apportant toucher et épaisseur.
C’est une pièce de tissu que l'on pose sur le lit pour le protéger de la poussière pendant la journée. Il peut être surpiqué, matelassé, dans un imprimé serti au motif, en patchwork, en piqué de coton, assorti à la tête de lit, réalisé dans un tissu grande largeur pour éviter les coutures ou encore dans un panneau ou un grand carré à la dimension voulue, de style boutis, tout blanc ou réversible 100% coton. Pierre Frey propose toute une gamme de quilts sur mesure avec différentes finitions (bord à bord, coins ronds ou carrés, biais replié).
Etoffe présentant une surface irrégulière rappelant l’écorce d’arbre.
C’est une toile de coton légère, à motif fleuri, au charme campagnard, qui servait à tapisser les armoires et les tiroirs ou à faire des rideaux, et tirant son nom de Creton, nom d’un village de l’Eure, renommé pour ses toiles au XVIe siècle.
Désigne une armure provoquant un effet de côtes obliques inclinées d’une lisière à l’autre, côtes et intervalles étant de largeur égale. Contrairement à l’armure sergée qui donne un aspect différent de chaque côté du tissu, dans l’armure croisée les deux côtés sont identiques.
La crosse désigne une forme dont l’extrémité se termine par un enroulement. On la retrouve au sein du mobilier Pierre Frey à l’extrémité des dossiers ou des accotoirs (canapé Dominique, fauteuil Blandine …)
Sous cette dénomination sont classés tous les tissus qui présentent une surface grenue, à grain non lisse et qui sont parfois élastiques. A l’origine, le crêpe se faisait en soie naturelle. De nos jours, on emploie toutes les sortes de fibres, l’effet crêpe étant obtenu par l’armure, par les fils utilisés ou par traitement provoquant un retrait différentiel des fils. Il existe de nombreuse variétés de crêpes dues à la nature des fibres, la torsion des fils, l’armure, le poids, le grain. Parmi les crêpes tissés, les plus connus sont: Crêpe de Chine, Crêpe Georgette, Crêpe de laine, Crêpe marocain.
Tissu présentant, dans le sens de la chaîne, des côtes proéminentes séparées par des lignes assez profondes. L’usage le plus connu étant le velours côtelé.
Ce magnifique tissage est originaire de Syrie. Le damas est un tissu façonné dont les motifs sont mats sur fond brillant ou inversement en fonction de la source lumineuse et évoquait l’acier changeant fabriqué à Damas, qui lui a donné son nom. Le décor est créé par l’opposition de deux armures. Il existe des damas de soie, de coton, de lin. Tissu à décor par tissage façonné, il est importé en Europe dès le Ve siècle, il est monochrome, réversible et convient à un décor classique. Opposant un fond mat à des motifs brillants, son apparence le prédestine à un genre fastueux quand il est utilisé pour des canapés, sièges de style ou rideaux. Les techniques de fabrication des damas sont variées selon les usages, les coloris les plus classiques demeurant le rouge « cramoisi » et le jaune or.
Le damassé est un tissage de coton mercerisé ou de fil, mat et brillant, blanc ton sur ton, utilisé pour le linge de maison essentiellement. Il s’agit en fait d’une imitation sur coton ou lin des effets mat et brillant du damas ayant cours depuis le XVIè siècle. Nappes, draps, serviettes de toilette en damassé, d’une facture traditionnelle, se renouvellent aujourd’hui grâce à de nouveaux dessins et des colorations éclatantes.
Décati: de l’ancien français « cati »: apprêts donnant de la fermeté aux étoffes. Industriellement, cette opération consiste à enrouler le tissu sur des mandrins perforés à travers lesquels est diffusée de la vapeur; le tissu ainsi traité acquiert du gonflant, de la souplesse, du lustre et une certaine stabilité dimensionnelle (pas de rétrécissement lors de son utilisation).
Procédé apparu vers les années 1960 aux U.S.A (stone washed / délavé à la pierre), consistant, après finition, à laver une ou plusieurs fois une étoffe en machine, en vue de lui donner un aspect vieilli par une usure irrégulière et superficielle.
En soierie, poids en grammes de 9.000 mètres de fil. Unité toujours usitée (par exemple, bas de 30 deniers) dans le domaine de la soierie tant en ce qui concerne les fils de soie que certaines fibres chimiques. Sous sa forme abrégée « den ».
Toile de Nîmes (du nom de la ville Française) très robuste, dont l’armure est un sergé, destinée à l’origine aux vêtements de travail. Plus connue comme toile de jean en coton, elle est parfois mélangée à du polyester. Ses principaux coloris: bleu, noir ou gris en chaîne et écru ou blanc en trame. Le denim s’avère être une bonne tenture murale grâce à sa tenue. Tendu sur un canapé, souligné d’une ganse de couleur vive, c’est un revêtement pratique et solide.
La dentelle est un tissu léger très ajouré, décoré de dessins. Fabriquée à l’aiguille, aux fuseaux ou au crochet, elle a donné naissance à des styles différents et à des points renommés, tous dérivés du point de Venise. Aujourd’hui fabriquée mécaniquement, la dentelle est utilisée avec parcimonie en décoration, sur les voilages pour une lumière tamisée, sur les draps, en volant froncé, en nappe qu’il faut doubler, sur les serviettes éponges à qui elle donne une touche féminine, sur des édredons matelassés et sur des taies d’oreiller. Existent aussi des effets dentelle imprimés ou tissés.
Effet de résistance à l’eau par traitement hydrofuge d’un support, permettant aux liquides de glisser sur la surface textile sans la pénétrer.
Sur une étoffe composée de deux matières, procédé permettant d’éliminer par voie chimique l’un des composants, suivant un dessin, pour obtenir des motifs opaques et transparents.
Se dit du dessin historique à l’origine de la création des plus belles étoffes. La Maison Pierre Frey est reconnue comme propriétaire de documents magnifiques qu’elle utilise parfois en les recoloriant. Répertoriés dans des musées, certains dessins sont cédés pour un certain temps et exploités par les éditeurs ou les fabricants.
C’est plier une étoffe dans sa largeur en superposant une lisière sur l’autre afin d’obtenir une largeur égale à la moitié de la largeur primitive.
Le dossier est la partie verticale sur laquelle s’appuie l’utilisateur lorsqu’il est assis sur un siège (canapé, chaise, fauteuil…).
Un terme général désignant l’envers de la moquette, que l’on appellera dossier primaire ou double dossier s’il est collé à l’envers de la moquette durant l’opération d’enduction. Le dossier pourra être tissé ou non tissé, en général en polypropylène ou en polyester.
Le dossier à crosse se caractérise par l’enroulement de l’extrémité du haut du dossier, vers l’arrière en forme de volute.
Un dossier droit est un dossier non incurvé.
Une enduction de mousse de latex est appliquée au dos du tapis. Il se compose d’une couche de mousse qui assure une bonne absorption de l’énergie, ce qui prolonge la durée de vie. Les dossiers en mousse procurent une bonne sensation de confort et une bonne isolation acoustique. Grâce à l’épaisseur du dossier en mousse, le support de la moquette est égalisé, ce qui rend l’utilisation d’une thibaude superflue. Les moquettes avec un dossier en mousse ne conviennent pas pour les poses tendues ainsi que pour le nettoyage par extraction/aspersion.
Ensemble formé de deux étoffes assemblées par un fil de liage ou un liant, chaque face de l’ensemble présentant un aspect différent et pouvant être utilisées chacune comme endroit.
C’est au départ une étoffe légère en armure toile ou satin, qui entoile un rideau, améliore sa tenue, son opacité. Si elle est en satinette, elle se cache. Maintenant la doublure est souvent réalisée dans un deuxième tissu qui se montre en revers plat et fait partie du décor.
Le doupion est un fil de soie double car secrété d’un cocon où deux vers à soie travaillent ensemble ou d’un cocon double. Les bouchons irréguliers du fil donnent au tissu un aspect grenu et artisanal. Recherché en décoration, il est utilisé pour des coussins, des rideaux puisqu’il rappelle l’artisanat textile d’extrême-orient. Par extension, on appelle également de ce nom des tissus qui ne sont pas en soie mais qui imitent, dans une autre matière, l’aspect de surface irrégulier. On dit aussi d’un tissu qu’il est doupionné.
C’est en ameublement un lourd tissage de laine qui ajoute un moelleux, une chaleur dans la maison. De plus, il est difficilement inflammable. En rideau, sur des canapés, en tapis de table, il a un tombant remarquable.
Désigne aussi la toile de lin, métis, ou coton destinée à la literie.
C’est un tissage à petits motifs floraux utilisé autrefois dans la confection des gilets d’homme. Il existe en soie avec contre-fond tissé cannetillé. On en fait des stores somptueux, en jacquard de coton avec des dessins géométriques et des petites fleurs. Il est idéal pour recouvrir les sièges en complément d’un grand motif.
Satin riche et brillant teint en fil, à l’origine en soie, utilisé exclusivement en habillement féminin et couture.
Unité représentée, entre les lisières, par le fil de trame inséré dans la chaîne pour former le tissu, servant donc à définir le serrage d’un tissu. L’ensemble des duites (ou fils de trame) est dénommée la « trame ». Le nombre des fils de chaîne et celui des duites au centimètre définissent la contexture d’un tissu. Voir Contexture. Compte en duites: nombre de duites dans une unité de longueur déterminée, généralement le centimètre. On dit par exemple: 15 duites au cm. Fil déposé par un passage de trame. Duitage: nombre de trames dans une dimension donnée (réduction).
Le dé de raccordement est un cube reliant les pieds d’un siège à sa ceinture. Il forme souvent la base support de l’accotoir. Sur les assises de style, il est généralement sculpté.
Excédent de fibre sur un tapis noué à la main. En règle générale, un tapis récent peluche plus qu’un ancien, ce qui est tout à fait naturel puisqu’un ancien a été passé d’avantage à l’aspirateur. Une bonne règle consiste à ne pas chercher à aspirer tout l’excédent une bonne fois pour toute sur un tapis neuf, puisque cela l’abîmerait beaucoup inutilement. Préférez aspirer le tapis normalement et vous retirerez toute la peluche restante.
C’est un style issu des premiers colons d’Amérique. Des motifs simples imprimés sur toiles de coton ou de lin en indigo sur blanc ou rouge sur blanc.
Petite quantité d’une étoffe que l’on montre pour donner une image de l’ensemble. En tirelle, en carré, en livre ou en porte-manteaux, comme vous pourrez le découvrir chez nos meilleurs revendeurs à l’aide du store locator ou bien dans nos show-rooms.
C’est un lainage à larges carreaux formés par des lignes verticales croisant des horizontales et dont les couleurs vives étaient le signe de reconnaissance du clan auquel appartenait l’Ecossais qui le portait en kilt. Ce dessin envahit la maison à l’époque victorienne. Aujourd’hui, on l’utilise dans les chambres des juniors, les bureaux, les atmosphères « club ».
C’est une toile à l’état naturel de coton, de soie ou de laine sans blanchissage ni teinture et telle qu’elle tombe du métier avant tout traitement. En voilage, elle tamise la lumière;En toile simple, elle devient rideaux élégants ou housses de siège. En tapis, on la mélange avec des dessins structurés.
L’écru est aussi une couleur mate, plus atténuée que le blanc. En voilage, elle tamise la lumière. En toile simple, elle devient rideaux élégants ou housses de siège. En tapis, on la mélange avec des dessins structurés.
C’est un cordon ou une bande qui retient les rideaux. Le modèle le plus couramment employé est un gros câblé de deux centimètres de diamètre que l’on accroche en double sur une patère dissimulée. L’embrasse peut être réalisée dans le même tissu que le rideau, avec un gros nœud. La tenue de la faille ou du taffetas s’y prête. Elle peut être ruban tressé, agrémenté de gouttes de verre taillé, guirlandes de fleurs en tissu, toile de chanvre rebrodée en blanc. On trouve chez les passementiers des galons, des guipures finement travaillés qui font de belles embrasses. Réalisées en métal simple ou ouvragé, on les appelle alors cols de cygne ou rinceaux.
Traitement de surface par grattage conférant aux étoffes un aspect suédé.
Côté d’utilisation d’une étoffe, ou celui présentant son meilleur aspect.
Désigne l’ensemble des traitements chimiques ou mécaniques destinés à conférer aux étoffes des propriétés particulières et à leur donner leur aspect définitif. Le choix de ces traitements est déterminé par les besoins et/ou les désirs des transformations de ces produits et des usagers finaux. Parmi les nombreux procédés d’ennoblissement, on peut citer entre autres: grattage, imperméabilisation, impression, mercerisage, moirage, stabilisation dimensionnelle, teinture etc.
L’entretien recouvre les techniques utilisées pour garder en bon état les textiles. Nettoyage à sec, dépoussiérage, lavage à la main ou à la machine, repassage, rénovation, restauration. Les fibres artificielles ou synthétiques comme le polyester, le Dacron®, le Dralon®, le Trevira CS®, le Tergal®, Pontella®, la Courtelle®, l’Alcantara®, le Pekari ont un avantage précieux : elles se lavent à 40° et se défroissent très bien, tout en gardant leurs dimensions. Comme les fils naturels, elles peuvent être traitées antitaches. Le lin, le coton se lavent sans problème mais peuvent rétrécir. Certains tissus ont horreur de l’eau, la moire en particulier qui perd son aspect quand elle est mouillée. L’entretien des tapis et moquettes passe par des spécialistes. L’entretien des articles confectionnés a fait l’objet de symboles codifiés reconnus par 13 pays dont ceux du marché Commun. Les images conventionnelles portées sur les étiquettes d’entretien font référence au code d’entretien dont l’application est assurée et contrôlée par le COFREET (Comité Français de l’Etiquetage pour l’Entretien des Textiles). Voir nos catalogues et les pictogrammes sur nos étiquettes Pierre Frey.
Une entretoise est la traverse qui relie les deux traverses de pieds entre deux. Elle maintient un écart entre les pieds pour garantir une bonne stabilité. Sur les assises de style, sa surface est généralement sculptée, tournée ou moulurée.
Tissu de coton bouclé dont on fait les serviettes et les draps de bain; sa capacité d’absorption de l’humidité est fonction de son nombre de fils au cm2, qui détermine son poids. Plus l’éponge est lourde, meilleure est sa qualité. Il existe des éponges jacquard avec des motifs ciselés, brodés, bordées de franges ou de dentelle, imprimées, unies de couleurs vives, à rayures, à carreaux.
L’étamine est un tissage à armure toile, mince, peu serré et transparent que l’on peut utiliser comme tamis. A l’heure actuelle, on trouve de l’étamine de coton et de laine, imprimée de motifs cachemire, qui convient aux tapis de table, jetés de canapés et aux voilages. A éviter totalement tendue sur un siège.
Nom générique des matériaux textiles à surface plane, destinés à l’habillement, à l’ameublement et à certains emplois techniques. Voir tissu, tricot, feutre non tissé. Une étoffe sera un tissu si constituée par entrecroisement d’une chaîne et d’une trame et exécutée sur un métier à tisser, un tricot si résultant de l’entrelacement de mailles ou de boucles au moyen d’aiguilles, ou du feutre ou étoffe non tissée.
Tissu à armure taffetas à grain très marqué présentant des côtes transversales, horizontales, formées par l’intersection d’une chaîne fine et serrée et d’une trame assez grosse et peu serrée. Originellement faite en soie, on en trouve maintenant de plus modestes en fibres chimiques. Leur tomber raide est prisé en décoration.
Certains des métiers à tisser Axminster sont réservés pour ce que Pierre Frey appelle le programme « Fast-Track ». Le principe est de laisser des métiers toujours prêts à tisser, grâce à des fils de chaîne pré-montés. Le but est de pouvoir répondre plus rapidement à des exigences de délais, avec de plus petits minimums de commande. Pierre Frey a défini plusieurs palettes de couleurs différentes afin de pouvoir adapter le mieux possible les coloris. Ces métiers sont tous en grande largeur de 4 mètres.
Un fauteuil est un siège d’une place, composée d’un dossier, d’une assise et de deux accotoirs. Les dimensions d’un fauteuil sont généralement plus importantes que celles d’une chaise (environ d’un tiers). La hauteur de l’assise est une hauteur salon.
Se dit d’une étoffe présentant une armure, un dessin aux coloris fondus donnant l’apparence d’un uni.
Caractérise tous les tissus où le croisement de la chaîne et de la trame produit un dessin. On emploie généralement ce terme dans les cas où le dessin ou motif considéré n’a pas de désignation propre comme par exemple: chevron, caviar, grain d’orge, pied de poule, etc. Les brochés et damassés appartiennent à la famille des façonnés. Le plus souvent, ces tissus sont réalisés sur métiers à ratières ou métiers jacquards et se distinguent des tissus dits unis. Voir faux-unis.
Etoffe non tissée à base de laine ou de poils; la cohésion des fibres en une nappe compacte est obtenue par agglutination et enchevêtrement grâce au pouvoir feutrant de ces matières. L’agrégation intime des fibres se fait sous l’action combinée de la chaleur et du frottement en milieu aqueux, d’où sa grande résistance et son imperméabilité. Souvent utilisé en décoration pour recouvrir sièges, canapés et tables, on retrouve également la feutrine plus fine qui garnit les tables à jeu.
Désignation des fils textiles discontinus réalisés en viscose. Les fibres sont de longueur limitée; elles présentent des rugosités qui leur permettent d’adhérer les unes aux autres; elles sont associées par torsion.
Les fibres naturelles sont des fibres textiles provenant du monde végétal ou animal. Elles proviennent des plantes comme le coton, le bambou ou d’animaux comme la laine de la toison des moutons ou la soie.
Le fil est un brin long, délié, généralement cylindrique qui est la base des matières textiles. Au départ, le fil n’était que de lin. Maintenant, il est de diverses matières naturelles. Dans le tissage, il devient fil de chaîne (vertical) ou fil de trame (horizontal). Le droit fil est le sens du tissu; il est important de le respecter pour obtenir une tension répartie. Les fils fantaisie donnent des tissages à relief comme le douppion. Le fil mouliné est utilisé en passementerie, le fil câblé en couture. On distingue deux sortes de fils: le fil continu, composé de filaments non coupés: la soie pour les fibres naturelles et toutes les fibres chimiques, artificielles ou synthétiques; le fil discontinu, composé de fibres courtes: ce sont toutes les fibres d’origine végétale, animale (à l’exception de la soie), minérale et les fibres chimiques lorsque les filaments ont été coupés à longueur déterminée. Pour les fils chimiques, il y a donc lieu de préciser s’ils sont constitués de filaments continus ou de fibres discontinues.
Ce textile à grandes mailles larges et souples est très courant dans les maisons scandinaves et reste très en vogue pour des voilages très contemporains.
La finette est un coton d’armure croisé, gratté sur l’envers, utilisé en doublure de rideau, mais aussi en drap. Son côté duveteux le rend douillet et chaud.
Fil fantaisie présentant des irrégularités de grosseur en forme de flamme, obtenu par retordage d’un fil mèche avec un ou deux autres fils et, par extension, tissu fabriqué avec un fil flammé. Son effet est recherché en décoration notamment dans certains tissus siège.
La flanelle est un tissu de laine peignée à la texture peu serrée. C’est un bon matériau de tenture murale dans un esprit masculin (flanelle grise). C’est aussi un bon choix pour un dressing room.
Elle reste le motif le plus courant dans les tissus d’ameublement, stylisée, géante, en semis, sur fond clair, imprimée, tissée.
Support textile recouvert totalement ou partiellement d’adhésif sur lequel sont projetées des fibres textiles très courtes ou fibrilles appelées « flock » donnant l’aspect d’un velouté.
Liage obtenu en tissage quand un fil de chaîne passe sur un (ou sous) plusieurs fils de trame contigus, ou quand un fil de trame passe sur (ou sous) plusieurs fils de chaîne. C’est ainsi qu’est faite une armure satin; selon que les flottés se trouvent en chaîne ou en trame, le satin est dit « de chaîne » ou « de trame ». Voir Armure. Dans une étoffe se dit des longueurs de fils ou filés de chaîne ou de trame non liées.
Le fond désigne la couleur couvrant la plus grande surface de l’étoffe.
Cette dessinatrice du XXè siècle ayant collaboré avec Pierre Frey pour des imprimés colorés inspirés de la nature.
Fortuny est le nom d’un artiste vénitien, Mariano Fortuny, qui fit des recherches sur l’impression. Ses créations, dont le brevet reste secret, sont comme peintes à la main, avec un effet usé par le temps. D’inspiration renaissance, ses soies, ses lamés, ses velours, ses brocarts sont toujours fabriqués artisanalement à Venise, au Palazzo Orfei. Rares et exclusifs, ils enchantent les plus grands décorateurs du monde entier. Son plissé serré (étoffe plissée-froissée de façon aléatoire) a été largement copié et utilisé. Inventé sur soie, il a vu le jour en plissé permanent sur polyester et sert de voilage, rideau de baldaquin, volant sur trousse de toilette, finition d’une taie d’oreiller ou d’un drap.
Elle garde des inconditionnels de ses poils longs, couchés, brillants, et de son toucher si merveilleux en jeté de lit ou sur un canapé. Elle trouve sa place dans un chalet de montagne. Parfois largement gansée d’une bande de lainage, elle est fabriquée selon la technique de la peluche chez PIERRE FREY, dans une offre imitant bien des pelages.
Ce dessinateur co-fonda en 1925 à Vienne la compagnie Haus & Garten. Cette société créait des meubles, des luminaires et des étoffes imprimées. Ses créations très populaires à la fin des années 20 se caractérisent par des motifs floraux joyeux aux couleurs vives imprimés à la planche de bois
C’est un ornement pour les draperies et les sièges. Elle existe en coton, laine, viscose, fibranne, câblée ou bien mèche, double ou simple. Très utilisée dans le style Napoléon III, elle reste une finition recherchée pour les sièges capitonnés, les fauteuils crapauds, les poufs tendus de velours gaufré ou de tapisserie. Placée au bas du siège, elle en cache les pieds et rétablit parfois l’équilibre du modèle.
Opération consistant à écraser à chaud, suivant un motif, la surface d’une étoffe entre deux cylindres dont un est gravé. Voir gaufrage.
Perte de volume ou de poids subie par les fils, filés ou étoffes pendant leurs différentes opérations de transformation.
Le frêne est un grand arbre commun des forêts d’Europe à bois clair, blanc nacré. Le bois de frêne est noble et réputé comme étant un matériau dur et compact, très résistant mais également élastique. Grâce à sa flexibilité, le frêne peut, tout comme le bois de hêtre, être utilisé dans la fabrication de pièces nécessitant d’être à la fois incurvées et résistantes. Le frêne s’emploie très fréquemment dans le mobilier d’intérieur dans la mesure où il permet d’obtenir une finition soignée et élégante mais également résistante aux chocs. Il n’est pas recommandé de le teindre dans des tons foncés. Il est plutôt utilisé pour des créations aux tonalités claires, notamment dans un style scandinave.
La frise est une bande de tissu indépendante qui, cousue et rapportée, ceinture une tenture murale. Elle peut être utilisée le long d’un rideau ou au centre d’un fauteuil. Madeleine Castaing utilisait beaucoup ce détail pour agrémenter les fauteuils tendus d’un reps uni auxquels il donne une note original. Vendue au mètre, la frise peut être imprimée, tissée, et existe en plusieurs largeurs. Certains tissus sont imprimés ou tissés en bandes. Il suffit alors de les découper dans le sens de la hauteur à la longueur désirée. D’autres tissus ont une bordure de chaque côté de leur lé. On pourra s’en servir de la même façon.
Ce sont des plis réalisés dans le tissu pour lui donner de l’ampleur. Les fronces peuvent être obtenues par des rubans conçus à cet effet (les rufflettes), qui facilitent la confection des voilages et des rideaux. Plus le tissu est fin, plus il faut de largeur pour obtenir un joli froncé. Un volant en tissu froncé termine un coussin, un oreiller, un voilage, un rideau, une embrasse, une cantonnière, un jeté de lit, un tapis de table, un drap, une housse de couette.
Tissu de laine ou de coton caractérisé par la présence sur l’endroit d’une côte apparente en diagonale et fortement inclinée. Le nombre de fils en chaîne est notablement plus important que celui des fils de trame. L’armure est généralement en sergé. Le plus souvent teint en pièce, parfois teint en fil. La torsion et le nombre des fils donnent à l’article un très bon usage au porter.
Le gainage est une technique qui consiste à tendre le tissu, les tiroirs, l’intérieur ou le corps entier des meubles, pieds compris. On obtient ainsi des effets superbes;Table de chevet, fauteuil, tabouret, bout de canapé, bibliothèque se gainent de flanelle, de chintz, de Pekari, de Peau d’Ange. .
Une galette est un petit coussin en tissu rempli de mousse ou de kapok qui rend confortables des chaises pliantes, des sièges de jardin ou de cuisine en paille. Elle se fixe avec de jolis nœuds ou des boutons à l’assise ou au dossier. Idéalement, la faire faire sur mesure chez un tapissier dans son choix de tissu et de disposition du motif. Pour des chaises d’extérieur, un tissu outdoor est particulièrement recommandé pour sa résistance.
C’est un ruban épais appliqué sur les rideaux pour les orner, autour des tapis pour leur donner une finition raffinée, sur des stores à lamelles pour cacher le mécanisme. Le galon peut être agrémenté de motifs tissés (fleurs, figures géométriques) autour de tapis ou d’un jeté de lit. Les tapissiers sauront vous recommander toutes les gammes existantes correspondants aux coloris des tissus Pierre Frey.
Le mot ganse vient du provençal ganso. C’est un cordonnet, un fin câblé qui sert de finition à des coussins de canapés qui souligne le bord d’un jupon de table ou jeté de lit. Ton sur ton ou d’une couleur contrastée, il remplace un liseré. Votre tapissier vous le trouvera au mètre dans une large gamme de couleurs et d’effets.
Cet effet est généralement obtenu par apprêt au moyen de deux rouleaux gravés et chauffés entre lesquels est passé le tissu. Le dessin gravé se reproduit sur le tissu et lui donne un aspect de creux et de reliefs. Le gaufrage est permanent uniquement sur les fibres synthétiques.
C’est un tissage translucide en soie, lin, coton ou polyester, qui constitue un voile transparent idéal en sous-rideaux. Il est utilisé aussi pour réaliser des moustiquaires.
Le motif géométrique est fait de traits, de lignes, entrecroisés ou non. C’est un dessin architecturé, très présent dans la décoration aujourd’hui. Sa simplicité séduisante le place au premier plan des nouveautés, carreaux, rayures, losanges, triangles, octogones, rectangles, colonnes, dessins kilim, traits brisés, croix, pois, points peuvent être mélangés à des dessins floraux ou à des motifs cachemire. Il y en a pléthore dans la gamme Pierre Frey.
Tissu présentant une surface polie et brillante, parce que traité avec certains produits chimiques, puis fortement calandré à chaud. Le procédé n’est pas solide au lavage, à moins d’utiliser certains produits, tels que des résines synthétiques. Le chintz est un exemple de tissu glacé. Cependant, un tissu d’une grande brillance peut être directement obtenu soit par une armure satin soit par un traitement de calandrage. Voir Chintz.
Cette manufacture nationale de tapisserie fut fondée à Paris au XVIIè siècle. Sous la direction de Charles Le Brun, elle prit un essor considérable. En 1825, on lui adjoignit les ateliers de tapis de la Savonnerie. On y pratique la tapisserie de haute lisse. Un musée, une école de dessin, un laboratoire de recherches, un atelier de teinture et de réparation en font un haut lieu de créativité. Les modèles qui y sont réalisés sont réservés aux Chefs d’Etats et aux gouvernements et s’inspirent de scènes historiques ou mythologiques. Utilisées en décor mural ou en tapis dans certains palais, elles racontent une épopée, telles de vraies bandes dessinées. Les tapisseries anciennes se trouvent chez les antiquaires et les maisons de vente. La maison Braquenié remontant à 1824 dispose de nombreuses archives en la matière, que vous pouvez adapter, recolorer et faire tisser sur des métiers historiques toujours actifs en France et garants d’une qualité éternelle.
C’est un tissu dont les rayures verticales (parallèle à la chaîne) sont créées par des armures différentes se succédant dans la largeur du tissu. Il peut être monochrome ou rayé. Utilisé en tenture murale ou sur des sièges, on les rencontre fréquemment dans les résidences royales ou impériales.
Définit la qualité d’une teinture résistant au lavage et à la lumière (principalement le linge de maison).
Le mot anglais « grass » signifie « herbe » et l’exemple le plus typique reste le papier japonais, très répandu en décoration de nos jours. Généralement tissé à la main en Extrême-Orient, ce revêtement mural en fibres naturelles présente un aspect irrégulier très intéressant quoique possiblement fragile. Consultez la gamme de produits disponibles chez Pierre Frey qui garantiront teinte et solidité dans le temps.
Etoffe dont l’une des faces ou les deux faces présentent un aspect poilu ou duveteux, obtenu par l’opération mécanique du grattage. Gratté ou grattage sont des termes utilisés plus particulièrement dans l’industrie cotonnière tandis qu’on emploie plus généralement lainé ou garni dans l’industrie lainière. L’opération consiste à faire passer l’étoffe sur un tambour rotatif muni fortement selon le nombre de passages. Ce traitement confère du couvrant et de la douceur à l’article, le rend plus chaud et plus gonflant, mais lui retire de la solidité. Voir Emerisé, Garni, Lainé.
Opération qui consiste à transférer un dessin sur les cadres ou cylindres destinés à l’impression, au frappage, au gaufrage. Tous les imprimés Pierre Frey au cadre ont donc fait l’objet au préalable d’une gravure, étape essentielle de la précision et du rendu d’un dessin.
Fil de soie directement obtenu par la filature de plusieurs cocons assemblés et par extension, tout fil chimique direct de filage.
C’est une étoffe de soie genre taffetas au tissage plus grossier, originaire de Tours. S’il ressemble à du taffetas, les côtes ou grains sont plus prononcés, pour un tissu très fourni à fines côtes transversales, principalement employé dans les très belles demeures en tentures ou garnitures de sièges.
Il s’agit ici d’un tapis à poil coupé d’une hauteur de poils élevée (environ 40mm). Il existe même des supershags avec une hauteur de poil de 70mm. En raison de la hauteur élevée des poils, les fils ne peuvent plus rester debout et tombent, ce qui produit une surface embrouillée typique qui fait penser à du tabac coupé fin (shag).
Il s’agit d’un tapis très doux et décoratif, mais peu résistant à l’usure. Il convient essentiellement pour des locaux informels à faible fréquence de circulation. Il ne convient pas pour les escaliers.
La hauteur est la mesure sous plafond de base, à calculer pour connaître le métrage nécessaire à la réalisation d’une paire de rideaux par exemple. Les tissus sont en général en 130 ou en 140 cm de large, voire 150, parfois 280 ou 290 cm. Pour une paire de rideaux, une tenture murale, on calcule le métrage en nombre de hauteurs en tenant compte de la largeur du modèle choisi et de la taille du raccord. Plus le motif est grand, plus le raccord est important. Laisser calculer le tapissier est sage. Pour les rideaux, ne pas oublier d’inclure l’ourlet, 30 cm est idéal, et la confection de la tête.
Le hêtre est un arbre feuillu. Il se caractérise par un tronc parfaitement droit, grand et lisse recouvert d’une écorce gris argent. Son bois est assez facilement reconnaissable. Il tire vers une teinte plus ou moins rosée et présente de nombreux rayons qui lui confèrent une apparence mouchetée. Le bois de hêtre est un des bois les plus utilisé dans la fabrication de sièges car il possède des propriétés particulièrement adaptées au secteur. Classé comme un bois dur, il est très solide et possède de nombreuses qualités mécaniques. Ayant une bonne résistance à l’hydrométrie et aux parasites, il est fait pour durer. Par ailleurs, c’est une essence qui peut être teintée dans toutes les nuances de tons, claires et foncées.
Se dit d'un velours mixant plusieurs hauteurs de poils.
Une housse est un assemblage de différentes pièces de tissu, cousues sur mesure et destinées à recouvrir un siège ou un coussin. Elle épouse parfaitement la forme du mobilier. Cette technique requiert la mise au point de gabarits de couture et la maîtrise d’un logiciel d’optimisation de leur placement sur les pièces textiles. Elle offre de nombreuses possibilités créatives (choix de coutures plus ou moins fantaisies, recours à des finitions de passementerie ou passepoils...).
Qualifie une étoffe qui n’absorbe pas l’eau (répulsion de l’eau).
C’est une technique utilisée surtout pour les lieux accueillant du public, consistant à pulvériser un produit sur un tissu ou un matériau pour le rendre ininflammable. Chez les particuliers, il vaut mieux choisir des tissus aux fibres non feu, qui ont de surcroît l’avantage de leur facilité d’entretien. Tous les tissus Pierre Frey à fibres non feu garantissent la certification M1, la plus sévère et contrôlée. L’ignifugation, en option par traitement sur certains tissus des collections Pierre Frey, ne sied donc pas aux produits en soie naturelle, aux velours non ras (type mohair), aux produits déjà traités type moire, anti-tâches et bien sûr aux tissus aux fibres non feu.
Motif flammé d’origine indonésienne, obtenu en liant certaines parties du tissu (écheveaux ou « flottes » de fils de chaîne ou de trame) avant teinture et avant tissage. Le flou « Ikaté » s’obtient en imprimant la chaîne.
C’est un tissu à larges rayures de couleurs vives se découpant franchement sur lequel apparaissent des motifs façonnés.
A l’eau: se dit des textiles qui absorbent naturellement l’eau, mais qui ont reçu un traitement par imprégnation ou par enduction de telle sorte qu’ils présentent une résistance à la traversée de l’eau.
L’imprimé est un tissu dont les motifs sont obtenus par application directe de la couleur. La technique, inventée aux Indes (voir Indiennes dont les plus anciens témoignages datent de -2500/-1500 ans av. JC), fut implantée en France au XVIIIè siècle. Jouy-en-Josas, Nantes, Rouen, Bordeaux et l’Alsace furent des hauts lieux de l’impression à la planche de bois. Elle se pratique à l’heure actuelle majoritairement au cadre, au cylindre, et au jet d’encre. La complexité d’un dessin détermine le nombre de passages couleur (ou cadres) nécessaire à son élaboration et en fixe son coût. Chez Pierre Frey, vous trouverez en lisière de chaque imprimé la décomposition de toutes les couleurs en présence. Idéal pour garantir l’harmonie d’une pièce. Les motifs floraux sont les plus demandés. Les grands imprimés sont destinés à des hauteurs sous plafond importantes. Un bon dessin ne « danse » pas devant les yeux. Les showrooms Pierre Frey sont idéaux pour choisir les tissus en grandes pentes et se faire une idée plus juste du rendu final.
Les indiennes sont des toiles de coton imprimées ou peintes et teintes provenant d’Inde, d’où leur appellation. On les dénomme aussi chintz ou perses. Les premières mentions d’indiennes en France datent du XVIe siècle. Cependant, ce n’est que durant la seconde moitié du XVIIe siècle que la mode des indiennes est lancée. Trois raisons expliquent ce phénomène: La Compagnie française des Indes orientales, fondée par Colbert en 1664, introduit de façon plus régulière ces toiles. Les relations entre la France et l’Orient se développent Ces étoffes sont légères, colorées et leurs couleurs résistent aux lavages. Face à cet enthousiasme, les fabricants d’étoffes traditionnelles en laine et soie se plaignent de la concurrence. Un arrêt du Conseil d’Etat du 26 octobre 1686 interdit la fabrication, le commerce et l’usage des toiles imprimées. La prohibition a une conséquence contraire à son dessein: plus les décrets deviennent sévères, plus la faveur de ces tissus s’amplifie ainsi que le nombre de fraudes. Face à l’inefficacité de cette mesure, la prohibition est levée en 1759. Sur le territoire français, s’élève alors un grand nombre de manufactures d’impressions sur étoffes dont celle de Jouy en 1760. Les indiennes présentent généralement deux types de motifs: placés ou en all-over.
L’indigo est un bleu profond extrait de l’indigotier, une plante du nord de l’Inde. Les tissus teints en indigo ont la particularité de déteindre abondamment; il vaut mieux les faire tremper dans de l’eau vinaigrée pour fixer le colorant. Tonalité que l’on retrouve sur les panneaux aux motifs cachemire ou géométrique, dont on fait des jetés de lit, des rideaux, des nappes.
Propriété d’un tissu qui ne se fripe pas, qui ne se froisse pas. Cette propriété est obtenue par un traitement chimique à base de résines thermodurcissables ou tient de la nature des fibres qui composent l’étoffe.
L’iroko est un bois exotique qui peut-être une alternative intéressante au bois de teck pour son utilisation en extérieur et sa résistance aux éléments naturels. Tout comme le teck, c’est un bois « gras» qui, en principe, ne se teinte et ne se vernit pas mais que l’on revêt de saturateur, de lasure ou d’huiles spécifiques pour les bois exotiques. Sa couleur est généralement brun jaune à brun foncé, souvent hétérogène, avec de grandes variations de teintes au sein d’un même morceau. Ce bois fonce assez fortement dans le temps prenant un bel aspect cuivré.
Le tapissier place une toile de finition appelée jaconas en dessous du siège. Elle cache le châssis, les sangles et ressorts peu esthétiques. La toile retient également la poussière créée par le frottement de la garniture.
Joseph-Marie Jacquard mit au point en 1804 le métier auquel il a donné son nom et qui permet de réaliser mécaniquement les façonnés, auparavant tissé à la main. Son utilisation se généralise aux alentours de 1830. Aujourd’hui, un tissu jacquard est un tissage épais et résistant, en coton, laine, viscose. Sa texture le place au premier rang des tissus pour sièges. Il est orné de dessins géométriques ou floraux, puisque la technique permet des courbes ainsi que de grands rapports.
Couleur dont la bigarrure évoque la roche dite jaspe, quand est utilisé un fil retors composé de plusieurs brins de couleurs différentes. Cet effet peut s’obtenir aussi par teinture.
Changement de nuance d’un support blanc ou clair intervenant à la suite d’un traitement physique ou chimique. Une température trop élevée est très souvent à l’origine des jaunissements lors des apprêts par exemple. La lumière peut aussi intervenir.
Du nom de l’île de Jersey, désigne un tricot à la grande élasticité, qui gagne bien sûr la décoration par les formes et touchers de sièges qu’il permet.
Le jonc de mer ou sea-grass est une fibre végétale, provenant d’une algue, avec laquelle on réalise des tapis au moyen de bandes tressées cousues ensemble et des moquettes. On en trouve dans les châteaux anglais depuis longtemps. Il faut régulièrement l’asperger d’eau pour qu’il ne devienne pas cassant. Les moquettes ont une texture fine, un dossier en latex, et gardent une indéfinissable tonalité verte. Ces deux revêtements sont idéaux dans les maisons: peu salissant, ne craignant pas l’humidité, ni les allées et venues du jardin vers l’intérieur.
La joue est le nom donné à la partie de l’accotoir qui se situe entre l’assise et le bras d’un fauteuil.
C’est une broderie simple qui se fait à l’aiguille sur des fils tirés. Le jour Venise ou jour échelle est plus large et plus travaillé. Il borde le parement d’un drap, le bord d’une nappe en damassé, d’un set, le bas d’un voilage. Ses effets sont toujours géométriques.
Jouy-en-Josas (Yvelines) est le lieu de naissance, en 1760* de cette fameuse toile, cotonnade imprimée en camaïeu bleu, groseille, sépia, violine, sur fond blanc ou bis. Christophe-Philippe Oberkampf eut l’idée d’installer sa manufacture près des eaux de la Bièvre; il fabriquait des toiles ornées de thèmes à la mode à l’époque: scènes pastorales, de mythologie, d’architecture. Il fit appel à des dessinateurs connus parmi lesquels Jean-Baptiste Huet. La mode passa, la manufacture périclita et ferma en 1843. Il reste de magnifiques documents au musée Oberkampf à Jouy et dans les archives Pierre Frey. Elles sont particulièrement à leur place dans les chambres, les salles de bains-boudoirs. Elles sont parfois imprimées sur fond de couleur. * voir Indiennes et phénomène d’interdiction du commerce des Indiennes (toiles imprimées) jusque précisément 1759.
Le jute est une fibre textile végétale de coloris blond à brun d’une plante originaire d’Inde (chanvre de Calcutta) avec laquelle on tisse une toile grossière mais très solide, importée en Europe depuis 1835. D’aspect rustique, elle peut se peindre au pochoir, s’orner de motifs floraux ou arabesques pour des tapisseries ou servir de « dossier » de tapis ou moquettes.
Ces tapis importés du Caucase ou d’Anatolie sont faits d’un tissage plat en laine, coton ou poil de chèvre. Très en vogue grâce à leurs motifs géométriques, leurs tons ethniques, leur texture fine, ils ont des tailles peu courantes. Certains textiles d’ameublement sont inspirés de leurs motifs en imprimés ou tissés.
Matière souple provenant essentiellement de la toison du mouton. Elle se tisse et prend plusieurs aspects, drap, serge, chevrons, flanelle, damas, velours. Parfois mélangée à de la viscose ou à de la soie elle confère une chaleur appréciée. De plus elle est difficilement inflammable. Deux bonnes raisons pour une présence en force sur le marché du tissu d’ameublement. La laine reste la fibre noble des tapis et moquettes, tissés ou tuftés.
La laine peignée est obtenue par le même processus que la laine semi peignée mais dans de plus nombreuses étapes répétées. Le fil de laine obtenu a un rendu particulièrement impressionnant. Il est encore plus fin et plus doux, la laine devient duveteuse et soyeuse. C’est une matière d’exception.
On appelle laine semi-peignée, le fil de laine qui est obtenu à la suite de plusieurs opérations de peignage. Les fibres les plus courtes et les plus petites impuretés sont éliminées pour une qualité de fil supérieure. Il est plus fin et plus doux. Sa finesse permet de faire de subtils motifs et mélanges de couleurs.
Douce, lustrée et extrêmement polyvalente, la laine de Nouvelle-Zélande permet de créer des tapis en velours coupé, bouclé ou à poils longs, résistants, peu inflammables et faciles à nettoyer. Elle est proposée en 3 épaisseurs de fils, exprimées par des titrages différents comptés en « TEX ». Plus le « TEX » est faible, plus la laine est fine et peignée. Le titrage 380 Tex correspond au standard minimum utilisé chez Pierre Frey.
La qualité de laine la plus fine qui est prélevée sur la poitrine et les épaules de l’agneau.
Synonyme de largeur (d’une étoffe d’un bord à l’autre), on emploie cependant le terme de laize plutôt que celui de largeur dans des expressions comme: pièce roulée toute laize, bande de 0m20 demi-laize.
Cette étoffe de soie venue de Perse, richement ornée est la plus somptueuse de toutes. Son décor est constitué de flottés de trames. Connu dès le Xè siècle, le lampas constitue au XVIIIè siècle une des plus belles étoffes tant par la richesse de ses couleurs que par le chatoiement de la soie. Aujourd’hui, on l’utilise surtout lors des rénovations de mobilier de château: tendue sur un siège XVIIIè, elle lui rend son éclat d’origine.
Fil d’aluminium recouvert d’un film plastique pouvant être de diverses couleurs offrant une plus grande variété d’application que les fils métalliques traditionnels de par sa légèreté et son éclat durable. Utilisé dans la fabrication des lamés et brochés ainsi que de nombreuses autres étoffes auxquelles il apporte une note de fantaisie.
Il s’agit d’une résine opaque qui se colore dans toutes les nuances de tons possibles. Par ailleurs, on applique sur la laque un vernis transparent qui fait office de film de protection solide et résistant. En fonction du choix de l’aspect de finition, ce vernis sera brillant, mat ou satiné. La laque est un revêtement très opaque qui ne laisse pas apparaître le veinage original du bois.
Se dit d’un support dont la surface présente un effet de brillantage ou glaçage, suite à une opération de calandrage sous pression et à forte température.
La largeur classique d’un tissu d’ameublement est de 130, 140 voire 150 ou 160 cm. Pourtant, il en existe en 280 et 290 cm. Certaines soies sont tissées en petite largeur, 70 ou 80 cm. La largeur utile représente la largeur lisières non comprises. Voir Laize.
Considéré comme la plus ancienne fibre textile, le lin était connu et utilisé il y a plus de 5000 ans av J.C. en Mésopotamie, Assyrie, Egypte. L’Ancien Testament y fait référence à de nombreuses reprises. Fibre naturelle végétale provenant de la tige d’une plante annuelle à végétation rapide, elle est d’une grande solidité et donne des tissus frais et absorbants.
Bord qui termine de chaque côté la largeur du tissu. Les lisières sont tissées en même temps que le tissu lui-même; elles sont constituées de fils de chaîne plus nombreux que le tissu proprement dit, ou de fils plus gros, pour en renforcer la solidité. Les lisières auront en effet à supporter toutes les tensions inhérentes au tissage et aux opérations ultérieures de teinture, apprêts, séchage, etc Lisière parlante: lisière où se trouve tissée ou imprimée, de manière lisible, une inscription comme le nom du fabricant ou l’appellation du tissu.
Le madras est un fin tissage de soie fabriqué aux Indes, dans la ville du même nom. Ses motifs à grands carreaux multicolores sont très décoratifs. Les madras sont aussi imprimés sur coton ou tissés sur taffetas de viscose. En rideaux, en tentures murales, sur un canapé, ils donnent un coup d’éclat extraordinaire à une pièce. En nappes l’été, ils apportent une note d’exotisme et de fraîcheur.
Bien qu’on lise ou entende souvent les expressions « tissu maille » ou « tissu à mailles », il paraît préférable de réserver le terme de « tissu » aux articles « tissés », c’est-à-dire constitués d’une chaîne et d’une trame. Pour les articles formés de mailles, on emploiera le terme de « tricot » ou, plus généralement, celui d’étoffes qui recouvre à la fois les articles tissés et ceux qui ont été tricotés. Les mailles constituent l’élément de base d’un tricot; une maille est une boucle de fil complètement fermée et passée dans la boucle qui la précède.
Se dit, de manière souvent subjective, de la sensation d’épaisseur, de consistance d’une étoffe que l’on tient en main.
La manchette désigne une garniture rembourrée située au milieu de l’accotoir d’un siège.
C’est une frange, mèche très épaisse et courte, en laine, coton ou viscose, qui borde un coussin, souligne un canapé. Généralement fait de fils multicolores, le marabout orne le style Napoléon III, il remplace le passepoil. Les ottomanes, canapés sans manchettes, en sont souvent bordées.
Tissu léger, à armure gaze et à structure ouverte, pour stores et rideaux. Longtemps réalisée en chaîne et trame, elle est de nos jours également tricotée sur métier indémaillable. D’abord faite en coton, on en trouve maintenant dans de nombreuses fibres chimiques employées pures et mélangées.
Un Martindale est un appareil permettant de tester la résistance à l'abrasion des produits textiles. Suivant la procédure de la norme NF EN ISO 12947-2, on prélève aléatoirement dans le tissu des échantillons d'environ 4cm de diamètre. Une fois installés sur la machine Martindale, ces échantillons sont mis en contact avec une pression de 12 kPa contre un lainage normalisé, et frottés en suivant un mouvement de rotation bien défini. La norme considère que le tissu résiste tant qu'il n'y a pas au moins 2 fils cassés ou, pour les velours, jusqu'à disparition totale du poil. Le résultat du test Martindale correspond au nombre de tours effectués au moment de la rupture/dégradation du tissu, il permet donc de qualifier la résistance des tissus et de donner des indications sur le type d'usage qu'ils peuvent supporter: moins de 10.000 tours: déconseillé en assise, usage siège décoratif, entre 10.000 et 15.000 tours: usage modéré, assise occasionnelle (ex: fauteuils invités), entre 15.000 et 20.000 tours: usage normal, quotidien (ex: canapé familial), plus de 20.000 tours: usage intensif, sollicitation continue (ex: hall d'hôtel). Attention: la résistance au frottement n'est pas le seul facteur à considérer pour déterminer l'usage d'un tissu, d'autres critères techniques sont à prendre en compte (tendance au boulochage, dégorgement des couleurs). Il est donc important de se référer aux pictogrammes d'utilisation qui accompagnent la description de chaque article dans le catalogue et l'échantillonnage Pierre Frey.Contrairement au Test Wyzenbeek qui est conforme aux normes américaines, le Martindale répond au normes européennes.
Traditionnellement, les matelas et les oreillers étaient recouverts d’une toile de coton rayée bis et blanc, tissée serré pour bien contenir le rembourrage en plumes ou duvets. Cette toile, utilisée en décoration, a pris des couleurs; les éditeurs en ont découvert la simplicité, la tenue. Elle trouve sa place dans les maisons du bord de mer en bleu et blanc, en rideaux, en housses, en coussins, en tentures murales. Le matelassé est une étoffe doublée d’une nappe de ouate, ces deux éléments étant maintenus solidaires par piqûre, le fil de couture restant visible. Pierre Frey offre un service de quilt « sur mesure » en fonction de vos choix de tissus et finitions.
Le matelassé est une étoffe doublée d’une nappe de ouate, ces deux éléments étant maintenus solidaires par piqûre, le fil de couture restant visible. Pierre Frey offre un service de quilt « sur mesure » en fonction de vos choix de tissus et finitions.
Matières fibreuses ou filamenteuses, naturelles ou chimiques, destinées à la fabrication d’articles textiles.
Du nom de John Mercer, imprimeur anglais qui inventa le procédé en 1844. Fil ou tissu de coton ou de lin ayant subi un passage dans une solution de soude concentrée et sous tension. Ce traitement, appliqué aux fils ou aux tissus, leur confère une meilleure affinité tinctoriale, une plus grande résistance mécanique ainsi qu’un aspect lisse et brillant souvent recherché.
Etoffe sur laquelle a été déposée, sous vide, une couche d’aluminium en poudre. L’étoffe peut être ensuite vernie pour lui donner diverses colorations, ce qui lui confère en outre une plus grande résistance à l’abrasion.
C’est une toile dont la trame est en lin et la chaîne en coton. Entrant couramment dans la fabrication du linge de maison, nappes et torchons, le métis est utilisé dans l’ameublement. Les Anglais aiment ce mélange avec lequel ils réalisent de grosses toiles rustiques imprimées, qui allient la matité, la solidité du lin à la facilité d’entretien du coton. En France, le métis donne aux rideaux, aux housses de canapés un petit air « campagne ». De plus, il vieillit très bien.
Désigne un dessin constitué de fines rayures ou de côtes parallèles disposées dans le sens de la longueur de la pièce. Tissu: l’article tissé est exécuté dans une armure toile avec des fils de la couleur désirée pour la rayure, et des fils généralement blancs pour le fond. Le même effet peut être obtenu par impression. Velours: sont qualifiés mille-raies les velours à côtes longitudinales très fines.
Une différence de couleur distincte (plus foncée ou plus claire) qui intervient dans des moquettes à velours coupé. La différence de couleur est causée par une différence d’orientation ou un écrasement du poil sur certaines zones modifiant ainsi la réflexion de la lumière.
La fibre mohair provient du poil de la chèvre angora (à ne pas confondre avec le poil du lapin angora). Matière textile fine, douce et soyeuse, elle possède un brillant naturel et une excellente affinité à la teinture. Originaire de la province turque d’Angora, la chèvre angora est de nos jours également élevée en Afrique du Sud et au Texas. On compte dans le monde moins de 10 millions de chèvres de cette race fragile. Employée pure ou mélangée avec des laines de diverses origines, elle est utilisée dans la fabrication de tissus de luxe pour vêtements masculins et féminins. Les couvertures, légères et chaudes, sont tissées avec des fils à bouclettes puis grattées.
La moire est un textile à effet chatoyant en vagues, obtenu par écrasement à chaud du tissu lisière contre lisière. Ce textile brillant convient particulièrement aux tentures murales et aux rideaux;EN effet sa fragilité, s’il était tendu sur un siège, lui ferait perdre son aspect, à cause du frottement. Il craint aussi l’eau qui fait disparaître ses effets de brillance. Unie, rayée, ou imprimée, la moire attire immanquablement le regard par ses reflets changeants et ondulés.
C’est un tissage en coton lâche et duveteux que l’on pose sous les tentures murales, les rideaux que l’on veut lourds, les tapis de table. Ses propriétés acoustique et calorifique sont importantes. Bien consulter votre tapissier dans le choix du meilleur molleton pour l’isolation phonique et thermique et afin d’éviter l’électricité statique dégagée qui pourrait en effet attirer la poussière. Le molleton se trouve également dans les jetés de lit.
Les montants de dossier sont les pièces de bois verticales reliées à la ceinture d’une assise.
La moquette est un tapis qui se pose mur à mur sur un plancher ou directement sur du ciment. Elle existe en petite largeur (0,70m) mais aussi en 2m, 4m, et 5m. Tissée ou tuftée, la moquette peut se présenter comme un velours uni, ou bien avec des dessins. Il existe aussi des moquettes ciselées, dont le dessin est réalisé avec deux hauteurs de laine, et un vaste choix de techniques et de couleurs. Une moquette à dessin se révèlera moins fragile qu’une moquette unie. Il existe deux sortes de pose : collée ou tendue. Il est préférable de coller une moquette dont le dossier est en mousse. S’il est en jute, le confort sera plus grand et la durée de vie plus longue si la moquette est posée sur une thibaude. On peut faire un tapis avec de la moquette, en grande largeur, bordée d’un bandeau, d’une frise. Une pièce tendue de moquette paraîtra plus grande si on la ceinture au sol d’une frise d’un ton différent. Étoffe de laine velue ou pelucheuse, tissée comme les velours et employée pour garnir des sièges ou être utilisée en tapis. Cette dernière sorte est tissée sur un « dossier » de chanvre et subit un apprêt important.
Procédé contemporain d’impression à l’encre sur de grandes laizes de moquette initialement blanche. Permet une grande finesse de dessin et un spectre colorimétrique illimité pour un rendu impressionnant.
Les moquettes structurées sont également tissées sur des métiers velours jacquard dont la contexture, plus dense, a été étudiée pour permettre un usage au sol. Contrairement au velours bouclé classique, les moquettes structurées sont composées de boucles de différentes hauteurs créant ainsi de superbes effets de relief 3D et un effet de profondeur.
Le tissé AXMINSTER a été mis au point en Angleterre lors de la révolution industrielle pour réduire le coût de fabrication des moquettes. Il s’agit d’une technique de tissage sur métiers mécaniques. Elle est réservée aux productions de grandes quantités, en grandes largeurs. Les contextures et les matières sont adaptées à un usage intensif pour les hôtels, restaurants, boutiques retail ou sièges sociaux notamment. Les dessins se composent généralement de motifs répétitifs et dans un nombre limité de couleurs mais il est possible, chez Pierre Frey, de réaliser de grands dessins à motifs placés comportant jusqu’à 12 couleurs. Techniquement, l’aspect du velours est toujours coupé et la matière utilisée composée de 80% Laine, 20 % Polyamide. Voir aussi Axminster.
C’est un procédé de tissage de moquette traditionnelle. Il s’agit d’un tissage mécanique, réalisé sur métiers velours jacquard mais dont la contexture, plus dense, a été mise au point pour permettre son usage au sol. Son double fil de trame et sa composition à partir de laine lui donnent une stabilité dimensionnelle et une résistance remarquable en pose tendue. L’emploi de laines semi-peignées donne une finesse et un éclat lumineux sur le couchant de ces métrages. L’aspect de velours peut être coupé ou bouclé. Il est principalement réalisé en 100 % laine. Le montage des métiers est complexe. On tisse des lés de petites largeurs assemblés par coutures lors de la pose.
La mortaise est la partie creusée de l’assemblage tenon-mortaise. C’est la partie « femelle » d’une pièce de mensuiserie.
Décor isolé en fonction de l’article à confectionner, et réalisé à partir de différentes techniques (impression, broderie, façonné).
Etoffe dont la surface est parsemée de petites taches de couleurs différentes.
La mousse gel est une mousse de latex appliquée à l’envers d’un velours tufté. En comparaison avec l’enverse mousse, la mousse gel possède une meilleure structure. Avec un plus faible taux de charge, la mousse gel sera normalement imperméable à l’eau.
La mousse est un matériau compressible. Elle apporte la notion de confort en alliant à la fois souplesse et fermeté. Elle est également utilisée pour protéger les coins des meubles afin d’augmenter leur durée de vie. Elle se présente, au départ, sous forme d’un gros pain de mousse d’environ 200 X 300cm sur une épaisseur comprise entre 80 et 110cm. Son épaisseur varie en fonction de sa densité.
Légère et de coton, la mousseline est originaire de Mossoul; ville d’Irak. Elle débarqua à Marseille où l’on en fit des moustiquaires. Aujourd’hui, avec ce tissage vaporeux, on réalise des voilages, on habille des baldaquins. A froncer abondamment.
La méridienne est un canapé de repos, elle s’apparente à un canapé avec un seul accotoir.
Dispositif permettant de tisser à la main. Un métier peut être très simple, sans montants. Sur un tel métier, la chaîne est tendue entre deux points d’ancrage, un à l’avant, l’autre à l’arrière. La forme la plus simple et, probablement, la plus ancienne du métier à tisser est le tissu horizontal à même le sol pour les étoffes.
Tissu de coton, serré à solide armure toile ou sergé qui doit sa caractéristique à la couleur jaune chamois du coton chinois (du port de Nankin) originellement utilisé.
Tissu dont l’armure, dérivée de l’armure toile, produit un effet de petits damiers. Sans doute l’évocation des tissages (ou plutôt tressages) primitifs en pailles ou feuilles. Alors que dans l’armure toile un fil de chaîne passe successivement au-dessus et au dessous de chaque fil de trame, dans le natté ce sont deux ou plusieurs fils de chaîne qui s’entrecroisent avec un nombre identique de fils de trame; raison pour laquelle la croisure des fils est plus apparente et donne un effet de petits damiers. Les nattés peuvent se faire en tous genres de fibres mais on en trouve principalement en coton et en laine. Quand ils sont trop lâches, ils sont susceptibles de glisser aux coutures et de se déformer mais les ingénieurs Pierre Frey veillent bien sûr à la meilleure performance en la matière.
Qualité d’un support qui, naturellement ou par traitement chimique, reprend plus ou moins rapidement sa forme initiale après déformation.
Tissu façonné dont le dessin en relief rappelle l’aspect des alvéoles de cire que font les abeilles. Un modèle innovant et étonnant a été développé par Pierre Frey avec le tissu Papyrus qui offre un relief en trois dimensions à ce voilage contemporain.
Résultat du nouage, donc de l’enroulement d’un fil de trame sur un fil de chaine.
Noeud asymétrique, noeud senneh, farsibaff.
Noeud qui est réalisé en utilisant une baguette posée provisoirement sur la chaîne.
voir non inflammable (ou ininflammable), est parfois utilisé abusivement pour désigner un « textile à comportement au feu amélioré ». Tous les tissus du groupe Pierre Frey siglé « non feu » sont certifiés M1, norme la plus draconienne en la matière et imposée dans tous les décors des établissements recevant du public.
Se dit d’un textile qui, soumis à l’effet initiateur d’une flamme (ou de tout autre moyen de mise à feu), ne propage pas la flamme lorsqu’on éloigne la source de chaleur. Cette qualité peut être: - liée à la nature de la fibre comme la laine (à partir d’un certain poids au m2), ou certaines fibres synthétiques (aramide, polyamide-imide, polyester non feu, chlorofibre, modacryl, trevira) - conférée par traitement à une étoffe: coton ignifugé Voir Ignifuge
Les non tissés sont apparus au cours des années 1940 et n’ont pris un développement significatif qu’à partir des années 1960. Structure textile résultant du liage ou de l’entrelacement de fibres disposées en nappe par des moyens mécaniques, chimiques, par la chaleur, par des solvants ou par leur combinaison. Pour obtenir une nappe, on utilise des fibres chimiques- artificielles ou synthétiques coupées à une longueur déterminée, la cohésion de ces nappes étant assurée selon divers procédés (au sec, au mouillé). Le peu de transformations qu’ont subi les fibres et la rapidité des processus de fabrication (quelques centaines de mètres par minute contre 10/15 centimètres par minute pour le tissage) en font un produit bon marché convenant particulièrement aux articles jetables. Emplois: couches de bébé, vêtements chirurgicaux, linge de maison.
Il existe jusqu’à 20 types différents de bois de noyer, chacun d’eux avec ses propres caractéristiques selon leur origine. Dans le sud-ouest de l’Europe se trouve le noyer européen, en Amérique du Nord et au Canada, le noyer noir américain, et à l’ouest des États-Unis le noyer de Californie. Le bois de noyer a une couleur typique et caractéristique, entre rougeâtre et café foncé. Le bois de noyer est très stable, et moins sensible à la variation de température et à l’humidité que d’autres types de bois. Il est considéré comme un des bois les plus résistants aux effets du temps. Malgré sa dureté, il est très agréable et facile à travailler aussi bien à la main qu’avec des machines. Il absorbe très bien les vernis et les teintures. Il est surtout utilisé pour la fabrication de meubles en raison de critères esthétiques.
Christophe-Philippe Oberkampf est né en Allemagne en 1738. Son grand-père et père étaient imprimeurs. Durant son enfance, son père au gré de ses déplacements professionnels lui apprend le métier. En 1755, la famille s’installe en Suisse. En 1758, Christophe-Philippe quitte sa famille pour voyager et se perfectionner en Alsace. La même année, il s’installe à Paris pour travailler chez Cottin. En 1760, Tavannes lui propose de s’associer pour créer une nouvelle manufacture qui se trouvera à Jouy-en-Josas. La manufacture acquiert très rapidement une grande renommée. Elle devient manufacture royale en 1783. La manufacture est célèbre pour ses belles toiles en camaïeux mais celles-ci ne représentent qu’une petite part de la production (650 dessins monochromes contre plus de 30000 dessins polychromes destinés à la mode). En 1806, il reçoit la légion d’honneur des mains de Napoléon Ier. Il meurt en 1815. Son fils Emile lui succède à la tête de la manufacture.
Traitement tendant à diminuer l’affinité des matières textiles pour les salissures de matières grasses. |
L’organdi, du nom d’une ville des Steppes où Arabes et Chinois commerçaient déjà il y a un millénaire, est une mousseline de coton, très légère, obtenue par tissage de fils très fins et sur tordus puis spécialement apprêtée. Idéal pour des voilages brodés, des sets, des nappes. La raideur et les propriétés infroissables apportées par l’apprêt suivi d’un calandrage, sont plus ou moins permanentes suivant le traitement adopté.
Tirant son nom d’un tissu connu en Turquie il y a déjà 500 ans, il s’agit d’une étoffe de coton à grosses côtes horizontales dont la chaîne très fournie recouvre complètement la trame. Parfois mélangée à de la viscose, unie ou à larges rayures, elle est idéale en tenture murale, et son effet est aussi élégant sur les canapés. Voir un produit
La ouate recouvre la mousse en dernier lieu, une fois la garniture composée. Elle a pour fonction de protéger la mousse et de sublimer la pose du tissu tapissé. La ouate se fixe facilement à la mousse et offre un rendu confortable à l’assise.
Etoffe matelassée utilisée en l’état ou pour doubler certains vêtements, la ouatine est à l’habillement ce que le molleton est à l’ameublement.
Opération de préparation des nappes de fils de chaîne pour le tissage et le tricotage indémaillable. Ces nappes de fils sont ensuite enroulées sur une ensouple qui alimentera le métier à tisser.
Les tissus, tapis et moquettes Outdoor Pierre Frey sont parfaitement adaptés à un usage en extérieur. Les fibres utilisées pour leur fabrication sont résistantes à la lumière du soleil ainsi qu'à l'eau chlorée et salée.
Ce sont des panneaux composés d’un champ central présentant un arbre de vie ou un motif répétitif, cernés d’une bordure assez large au motif floral ou animalier. Notre fond en compte dix-sept dont sept ont fait l’objet d’une réédition sous la marque Braquenié. La création de la Compagnie française des Indes orientales en 1664 par Colbert participe activement à la diffusion en France de ces étoffes légères et colorées qui connaissent dès lors un grand succès. Les toiles imprimées se présentent sous deux formes: des pièces d’une vingtaine de mètres ou des panneaux, nommés palempores. Ceux-ci sont utilisés en tapisserie murale ou en dessus de lit. Très prisés dès la fin du XVIIe siècle, leur importation augmente au cours du temps: 700 en 1682, 2406 en 1683 et 7286 en 1784.
Dès le Moyen Age, des bandes de tissus cousues entre elles formaient des étoffes, genre de « patchwork » en longueur avant l’heure. Cette technique se retrouve également dans certains tissus Africains. A présent, les plus sophistiqués des décorateurs et tapissiers confectionnent à partir de la même technique des étoffes rayées de couleurs différentes, éblouissantes et singulières en rideaux.
Tissu d’armure natté (ouverte donc aérée) inspiré du tressage des chapeaux panamas, fait de petits carreaux réguliers ou non, convient pour les toiles à broder.
Tissu idéalement de soie mais possiblement de matières chimiques, genre velours, à poils couchés et très brillants. La longueur du poil est intermédiaire entre celle des velours et celle de la peluche. L’effet rappelle les reflets de pelage d’animaux ou de plumage d’oiseaux. Sa douceur et sa résistance recommandent un usage siège en particulier. Exemple: Fadini Bagheria.
ll s’agit de grandes plaques parallélépipédiques constituées de minces feuilles de bois collées entre elles ou plaques constituées par des fibres ou particules de bois encollées entre elles.
L’utilisation de panneaux de bois intervient lorsqu’il s’agit de fabriquer des surfaces assez grandes, pleines ou courbes, pour lesquelles le bois massif serait inapproprié.
La technique du Pass Tuft est un procédé contemporain qui reprend le principe du tuft main, soit l’utilisation d’un pistolet électrique pour former le velours par la projection des brins de laine sur une toile préalablement imprimée. Dans le cas du Pass Tuft, le pistolet manuel est remplacé par une petite machine disposant d’un groupe d’aiguilles qui vont venir appliquer les brins de laine, de façon mécanique, par zone complète et non plus point par point. Cette technologie ne permet pas de produire de dessins. Elle est utilisée lorsqu’il s’agit de motifs rayures ou carreaux mais principalement adaptée pour produire des moquettes unies. Elle permet néanmoins de jouer d’effets de reliefs et propose une infinité de matières (laine, soie…). Dans une dernière étape, on peut obtenir un dessin sur le velours par ciselage. Le ciselage est un procédé artisanal et artistique qui consiste à venir sculpter manuellement le velours à l’aide d’un ciseau électrique. Se dessinent alors, à l’envie, formes géométriques ou motifs aux courbes délicates.
A l’origine, la passementerie était faite de bandes qui ornaient les habits, puis les tentures. Elle prit des formes très variées et devint un artisanat d’art. Aujourd’hui, elle enjolive les rideaux, les canapés, les tentures murales, les coussins, dans les décors cossus, tels que Jacques Garcia les affectionne par exemple. Câblés, embrasses à glands, cartisanes, cocorinettes, marabouts, cordelières, galons, jasmines, franges, ganses, lézardes les déclinaisons sont nombreuses. Idéalement coordonnée à un imprimé Braquenié, la passementerie sera posée, telle un bijou, par les tapissiers.
Le passepoil est une finition souvent utilisée en tapisserie. Il est réalisé en atelier de couture. Il permet de souligner les courbes et les lignes de l’assise. Il s’agit d’un jonc (cordelette) au diamètre variable recouvert d’une bande de tissu. Le passepoil peut être réalisé dans le même tissu que l’assise en ton sur ton ou dans un tissu/couleur différent(e) pour apporter une signature décorative.
Etoffe faite de morceaux disparates d’étoffes cousus les uns aux autres, ensemble bord à bord, à l’origine par souci d’économie chez les pionnières aux Etats-Unis. Certains imprimés ou jacquards façonnés imitent l’aspect disparate de ces étoffes évoquant cet art populaire textile. C’est de là que vient le mot « quilt », dont Pierre Frey propose bien des variantes sur mesure, certes plus cossues, pour répondre à toutes vos envies.
Comme son nom l’indique, cette ancienne étoffe de soie peinte à la gouache venait de Chine. Elle était faite de larges rayures mates et brillantes, parfois ornées de fleurs ou de papillons. Très appréciée par madame de Pompadour, qui en faisait recouvrir ses fauteuils. Les rayures verticales, obtenues par la juxtaposition de matières alternativement mates et brillantes, jouent l’opposition de deux coloris ou la combinaison de ces procédés. Primitivement en soie, se fait maintenant en tous textiles. L’opposition des bandes est due, dans les étoffes unicolores, à l’emploi d’armures différentes réfléchissant diversement la lumière. L’effet peut être accentué par l’emploi de fils teints de deux couleurs; les rayures peuvent également être constituées de fils de deux matières qui prennent à la teinture des couleurs différentes.
De l’italien « peluccio », lui-même dérivé du latin « pilus » signifiant poil. Tissu de type velours (une chaîne « fond » et une chaîne « poil » liées par la même trame) ou de type tricot à mailles jetées, ayant des poils longs, sur une face, en toute matière, pure ou mélangée. Alors que dans le velours les poils sont courts, la peluche est caractérisée par un poil long, couché et brillant. La peluche permet aussi de réaliser de bonnes imitations de fourrures d’animaux ce qui reste sa principale application dans le domaine de la décoration.
La percale est une toile de coton très serrée donc fine, d’origine persane (« Parkala » en Iran). On l’imprime de fleurs, de fruits, de feuilles, de motifs cachemire. La percale, après avoir suivi un traitement de glaçage par calandrage devient chintz (voir ce mot), lui conférant un aspect de fraîcheur très subtil. La percale est aussi utilisée en drap.
Se dit d’un apprêt qui ne s’élimine pas au cours des entretiens successifs faits soit par lavages aqueux soit en milieu solvant. Pour conserver les qualités de permanence, il est indispensable que l’utilisateur soit informé des conditions d’entretien et notamment de la température maximale du lavage, du nombre et de la nature des cycles d’entretien, des solvants à éviter. Bien consulter les instructions d’utilisation des étiquettes et du catalogue Pierre Frey ou, en cas de doute, consulter nos ingénieurs en textile.
La perse est à l’origine une indienne. Premier tissu imprimé, elle était ornée de motifs cachemire, d’arabesques et de fleurs stylisées. Aujourd’hui, elle apporte une note d’exotisme discret dans la maison. Elle peut être réimprimée à partir de documents anciens issue des nombreuses archives Pierre Frey, réadaptée, re-coloriée parfois. Dans sa version classique, et dans d’éventuelles transpositions plus contemporaines, elle demeure d’une élégance éternelle et sans prétention.
Ce point de tapisserie qui fit fureur au XVIIIe siècle est exécuté à l’aiguille sur un canevas. Il redevient un passe-temps apprécié, auquel même les hommes s’adonnent. Coussins, fauteuils de style, foot-stools s’en parent dans des décors cossus. On trouve aussi des tapis au petit point, déclinés dans des styles plus récents, d’une sobriété et d’un raffinement sans égal.
Marque de petits trous alignés le long des bords d’un tissu. Ce sont les marques des aiguilles qui maintiennent le tissu en laize au cours de son traitement sur rame après l’apprêt.
Métrage déterminé d’une étoffe, constituant pour le fabricant une unité de vente. Le terme de « pièce » est assez imprécis car il peut recouvrir des longueurs très différentes. En France, les pièces de coton furent longtemps de 100 mètres, celles de drap d’environ 50 mètres, tandis que la soie est souvent commercialisée en pièces de 35 mètres. Mais cela pouvait aussi bien être différent en Angleterre par exemple. De nos jours, même si les termes de remise à la pièce sont toujours dans les catalogues de la plupart des éditeurs, il est recommandé, lors d’un achat de tissu, de spécifier le nombre de mètres plutôt que celui de pièces.
Les pieds sont la partie servant de support d’appui à une assise ou un meuble. Ils élèvent l’assise à la bonne hauteur et soutiennent le poids de l’utilisateur.
Dessin similaire au pied de poule, mais de plus grande dimension, car rappelant les empreintes de pieds de coq. Quand le pied de coq est de très grande dimension, on dit de lui qu’il est « géant ». Souvent tissé, il peut s’obtenir par impression.
Dessin tissé ou imprimé rappelant les empreinte de pas d’une poule.
Un pied fuseau est un pied en forme dont la section est circulaire et le diamètre plus large en haut qu’en bas. Son diamètre rétrécit proportionnellement et continuellement du haut en bas du pied.
Le piqué est un tissu molletonné dont les dessins forment, grâce à deux chaînes, des effets en relief (losanges, nid d’abeille, arabesques). En coton 100% ou en nombreuses autres matières, le piqué blanc est un superbe tissu pour jeté de lit, d’entretien facile, et que l’on dirait avoir été piqué à l’aiguille. En soie, il devient luxueux. Cousin du boutis, il existe en couleur. Le piqué se vend au mètre en 140cm et en grande largeur (280 cm). Exemple B7539 Monbazillac.
Il s’agit d’une piqûre simple dont les 2 parties sont rabattues de part et d’autre et surpiquées.
Petit instrument gravé en creux avec lequel on imprimait les cotonnades. Il reste à l’heure actuelle très peu d’ateliers où l’on imprime à la planche. Sur commande spéciale cependant et avec la patience requise, Pierre Frey peut vous proposer de fantastiques dessins réalisés à partir de très anciennes planches de bois et cuivre utilisées à l’origine de la maison Braquenié.
Pli marqué au milieu d’une étoffe, parallèle aux lisières, pouvant apparaître quand une étoffe a été dossée (voir pliage). S’il disparaît après repassage, il est impératif cependant de dérouler et déplier la pièce immédiatement à sa réception. Les tissus précieux en grande largeur de Pierre Frey sont livrés en toute laize.
Opération de conditionnement d’une étoffe consistant à replier une étoffe sur elle-même à une longueur déterminée. Le plus souvent, les pièces sont pliées sur 0m50 ou 1 mètre; en comptant le nombre de plis, on peut facilement contrôler le métrage total de la pièce. Cette présentation est appelée « pliage accordéon ». Une pièce peut être pliée en la maintenant dans sa largeur primitive (pièce pliée toute laize), ou après avoir été préalablement dossée (pièce pliée demi-laize ou pliée dossée). Nos coupeurs et préparateurs chez Pierre Frey prêtent une attention redoublée à ces opérations afin de garantir l’absence de pli marchand (voir ce mot). Cependant, quand le tissu est livré dossé, il est impératif de le dérouler et déplier immédiatement.
Ondulation plate et répétitive d’un tissu. Il est « permanent » dans le polyester. Le plus connu est le plissé « Fortuny », dont on fait des voilages, mais de bons tapissiers vous proposeront un plissé soleil ou bien un plissé accordéon. Un volant plissé est aussi une jolie finition de coussin, de bas de rideau, de bas de cantonnière, de tapis de table. Peuvent se trouver également sur le marché des rubans plissés de couleur. Un plissé plat pour ceinturer une tête de lit est également intéressant.
Qualité d’une étoffe qui retombe en plis larges et bien formés. Une des caractéristiques de la main d’une étoffe (lourdeur apparente), manière dont elle s’abandonne à la pesanteur. Le tissu le plus lourd de Pierre Frey est le velours Teddy mohair avec un poids de 1270g par mètre linéaire.
Le plumetis est un point de broderie en relief qui orne une étoffe de coton.
Déformation plus ou moins réversible des étoffes causée par une distension mécanique au porter. Tous les tissus Pierre Frey sont conçus pour éviter ce phénomène.
Sorte de « double étoffe » à usage double face, avec un positif et négatif sur l’envers et l’endroit du tissage.
Le pochoir est une feuille de carton ou de métal découpée pour colorier, à la brosse, le dessin selon la forme de la découpe. Se décorent ainsi les rideaux, les tapis, les jetés de lit, les nappes, les stores, les meubles, les parquets. C’est une manière de personnaliser une toile unie, un entourage de fenêtre. Il existe également des tissus, des tapis en toile de bâche peints au pochoir. Il s’agit aussi d’une technique d’impression dite au pochoir.
Caractérise le poids (ou masse) d’une étoffe, se définit soit par le poids au mètre carré, soit par le poids au mètre courant (toute laize). Le tissu le plus lourd de Pierre Frey est le velours Teddy mohair avec un poids de 1270g par mètre linéaire.
Poil du chameau bactrian vivant dans les déserts. Une partie de la toison a une texture semblable à celle de la laine. Le poil est doux, brillant et sa couleur naturelle va du havane clair au brun clair. A cause de son prix élevé, il est souvent mélangé avec de la laine dans des proportions variables. Le tissu obtenu est très chaud, très léger mais assez fragile. En décoration, plutôt utilisé en couverture.
Point de tapisserie lancé en angles aigus soit une suite de chevrons en dent de scie (comme sur la marqueterie ou le parquet), créant un motif géométrique. Très en vogue à partir du XVIIè siècle et dans le style Louis XIII, il est particulièrement indiqué sur les fauteuils « os de mouton » ou sièges de style Louis XIII. Ce motif très graphique se conjugue très bien également au contemporain. Exemple: Budapest
Il existe plusieurs types de tissés plats. Actuellement, la Maison Pierre Frey propose un tissé plat type Aubusson.
Le Tissé plat type Aubusson est une technique de tissage intégralement réalisée à la main qui, historiquement, était utilisée au sein de la Manufacture d’Aubusson. Ce procédé permet la fabrication de tapis et tapisseries d’exception à la main textile. Chaque pièce est tissée, comme une étoffe, sur des métiers de basse lisse horizontaux. La chaine est 100 % naturelle.
Désigne un motif circulaire utilisé pour orner une étoffe. Les pois, sorte de pastilles de diamètre variable, sont blancs ou de couleur, et se détachent sur un fond lui-même blanc ou de couleur. Les pois sont exécutés selon divers procédés: - en tissage, jamais de cercle parfait mais, visuellement, l’impression de circularité est suffisante. - en impression - en broderie. D’autres procédés sont encore utilisés, dont le flocage.
La marquise de Pompadour fut la favorite de Louis XV. Grande mécène, elle commanda de nombreuses œuvres aux plus fameux ébénistes, manufactures de porcelaines, peintres. Pour les tissus, elle affectionnait les motifs floraux (bouquets et roses) dans les damas, moirés et indiennes dites « Pompadour ».
Initialement tissu léger armure taffetas, chaîne et trame en soie grège, teint en pièce, pour uni et fond d’impression, provenant d’Extrême-Orient. Par extension, tout tissu artificiel ou synthétique léger, armure taffetas. Voir Shantung.
Tissu à armure toile caractérisé par une côte assez fine et très marquée, perpendiculaire aux lisières. Cet aspect est dû à l’emploi en chaîne de fils fins à forte densité (1,5 à 3 fois plus qu’en trame), tandis que la trame, moins serrée, est faite d’un fil notablement plus gros. Les meilleures qualités se font en chaîne et trame retors et en coton peigné d’Egypte. Surtout employée pour la confection de chemises très fines et solides, la popeline de coton se retrouve comme support de certains imprimés Braquenié.
Le pouf est un siège d’une personne composé d’une assise unique servant de structure. Contrairement au tabouret, son piètement n’est presque pas visible. La hauteur de l’assise est une hauteur salon.
Grand carreau complexe formé à chaque angle de petits carreaux à armure pied-de-poule, ces petits carreaux étant reliés entre eux par des effets de rayures verticales et transversales. Le rapport du dessin est d’autant plus petit que le fil est plus fin. Si les coloris noir et blanc, et marine et blanc sont les plus classiques, il s’en fait aussi en d’autres variations de couleurs. Primitivement exécuté en laine, on en trouve maintenant en toutes fibres.
La queue d’aronde est un assemblage traditionnel avec une forte résistance à la traction. Il permet d’emboiter deux surfaces perpendiculaires.
Les queues d’aronde permettent essentiellement d’assembler les façades et côtés de tiroirs.
Le repose-pied s’apparente à un tabouret bas utilisé pour poser ses pieds lorsque l’on est assis. Il est souvent attenant à un fauteuil.
Le sanglage est une étape importante. Il est le “plancher” qui supporte toutes les autres “couches” successives de la garniture. Il permet de soutenir le poids des utilisateurs. Il consiste à réaliser une plateforme tendue au moyen de sangles entrecroisées. Le tapissier croise de larges sangles élastiques par un jeu d’entrelacs permettant d’ajuster un niveau de suspension assez fin. Cette base d’assise offre souplesse, confort et élasticité. La maîtrise de sa façon est fondamentale pour garantir une qualité dans le temps. Des sangles trop tendues feront cintrer la carcasse, des sangles trop lâches, pas assez serrées s’affaisseront très vite.
Le dessin du tapis est réalisé point par point suivant un modèle porté sur un papier quadrillé. Les brins de laine sont noués individuellement à la main sur des métiers verticaux suivant toute la largeur du tapis, ligne par ligne. Les fils de trame sont serrés à la main au peigne. Cette technique permet de jouer avec la palette de couleurs à l’infini et de sublimer l’ornementation selon la précision des points. Il existe plusieurs types de points noués. La technique du point noué type Savonnerie était autrefois utilisée par la Manufacture de la Savonnerie de Paris pour les Rois de France. La différence entre le point portugais et le point népalais réside dans la taille du point et donc dans le nombre de noeuds au cm². Plus le point est petit, plus le dessin est précis. Le choix dépend du rendu souhaité. Le point noué portugais est plus gros pour un effet plus rustique, plus brut. Le point noué népalais est plus fin pour un effet plus sophistiqué, plus détaillé.
Le sisal est une agave mexicaine dont les feuilles ont des fibres servant notamment à faire des tapis. Solide, le sisal a un aspect naturel qu’apprécient les architectes d’intérieur. Plus doux au pied que le coco, plus fin également, il existe en moquette avec un dossier latexé. On le trouve avec un effet de grosses côtes ou de tissage en relief. Le sisal convient aux décors modernes, et donne un ton de campagne chic à la ville. Sa texture rustique, son look naturel en font un matériau qu’il est facile d’utiliser.
Le « steele » est une autre sorte de nylon spécialement conçu pour les zones à très fort passage et aux lieux publics. Il possède une excellente résilience combinée à une brillance plus subtile et moins prononcée que le « shiny nylon » utilisé par Pierre Frey.
Une surpiqûre est une couture apparente, elle renforce et décore la pièce.
Le tabouret est un siège d’une place, composé uniquement d’une assise surélevée par un piètement. La hauteur de l’assise est une hauteur salon.
Le tabouret de bar est un siège d’une place, monté sur un haut piètement. Il est composé d’une assise et d’une entretoise servant de repose-pieds. Il peut également comporter un dossier assez bas et des accotoirs pour améliorer le niveau de confort. Il permet à l’utilisateur d’être assis au niveau d’un comptoir de bar.
Revêtement de sol textile de taille définie, ils furent en usage depuis la plus haute Antiquité » avec les tapis d’Orient, en laine ou en soie, que l’on importe de Turquie, de Chine, d’Inde, d’Iran. Les kilims, par exemple, furent recherchés, pour leurs dessins géométriques, leur aspect plat et leur coloration dense. Les tapis népalais de laine veloutée aux couleurs sobres, trouvent aussi une place de choix. Il existe une série de tapis tuftés signés de créateurs contemporains qui renouvellement le genre. Un autre style, le tapis au petit point, à l’inspiration XVIIIe siècle est orné de fleurs, de rubans, mais se conjugue aussi bien avec des dessins XXe siècle.
Un tapis de laize étroite utilisé pour recouvrir une petite largeur du sol, comme par exemple des couloirs.
Ouvrage d’art effectué sur métiers spéciaux dits de haute et basse lisse pour décor d’ameublement, mais désigne aussi une broderie manuelle effectuée sur canevas (passe-temps des élégantes au XVIIIe siècle). Cette technique est jalonnée de noms célèbres : Flandres, Savonneries, Aubusson, Beauvais ou Gobelins, dont certains ateliers (Aubusson et Gobelins) fonctionnent encore. Bien des tapisseries anciennes se dénichent chez les antiquaires. Les nombreuses archives Braquenié chez Pierre Frey permettent la réédition ou l’adaptation, dans le respect des traditions et savoir-faire originaux.
Les créations contemporaines Pierre Frey ouvrent de nouvelles voies dans la production de tapis et aiment à mélanger les techniques précédemment exposées pour jouer du contraste des différents rendus. C’est donc le mélange de ces différentes techniques que la Maison regroupe sous l’appellation « techniques mixtes ».
Il s’agit d’une coloration au choix de tons de bois différents qui permet d’imiter l’aspect de finition d’une autre essence de bois que celle du support sur lequel elle est appliquée. La teinte est un revêtement qui laisse apparaître le veinage original du bois dans un degré de transparence plus ou moins prononcé. Par exemple : une finition acajou ou noyer sur un support en bois de hêtre.
Le tenon est la partie mâle d’une pièce de menuiserie destinée à être enfoncée dans la partie femelle d’une autre pièce. Les deux tiennent par emboîtement.
Le tenon - mortaise est une méthode d’assemblage où deux pièces de bois s’encastrent l’une dans l’autre. C’est un assemblage solide et de qualité. Durable dans le temps il préserve le savoir-faire ancestral, des ébénistes et menuisiers.
Les tenons-mortaises sont utilisés dans le cas de pièces assez larges à assembler.
Une tête de lit est une pièce de mobilier se fixant à l’extrémité du lit, du côté de la tête de l’utilisateur.
Toile grossière ou feutre, ou tout substrat susceptible d’être fixé sous les moquettes et tapis d’escalier.
Une moquette à poil bouclé avec différentes hauteurs de poil dont les extrémités des boucles les plus hautes sont rasées par passage sur une tondeuse. Il en résulte un effet particulier d’un poil haut partiellement coupé/non coupé et d’un poil plus bas qui demeure bouclé.
La toile tendue est la finition de tapisserie la plus classique. Le tapissier dispose de pièces de tissus coupées qu’il va chercher à tendre aussi parfaitement que possible sur l’ensemble de la structure. Aucun pli ne doit apparaître. La finition est nette, le tissu épouse parfaitement les lignes du mobilier. Les pièces de tissus ne sont pas cousues entre elles mais directement fixées sur la structure du siège. Il n’y a donc pas de finitions de coutures fantaisies possibles dans ce cas (piqûre sellier, couture rabattue....).
Les tapis tissés à plat sont des revêtements de sol très résistants et simples à entretenir. Le procédé est mécanique. Comme pour les tissus, la fabrication a lieu sur des métiers à tisser « à plat » avec une chaîne déroulante horizontale. Les fils de trame sont rentrés avec une navette de tissage de lisière en lisière. Selon la structure de tissage choisie, les tapis ont une surface très lisse ou plus ou moins reliéfée. Une grande variété de matériaux peut être utilisée : la laine, le jute, les fibres synthétiques…
Le tourillon s’apparente à une grosse cheville ronde en bois. Il permet une technique d’assemblage qui s’inspire du principe d’emboitement du tenon mortaise. Plus petit, le tourillon permet d’assembler traditionnellement deux pièces de bois courbes. Une fois encollé, le tourillon vient s’emboîter de part et d’autre de la structure.
Les tourillons sont spécialement utilisés dans le cas de petites surfaces à assembler ou pour l’assemblage de surfaces courbes ou cintrées.
Les traverses sont des pièces de bois placées horizontalement sur une carcasse. A titre indicatif, il faut quatre traverses pour composer la ceinture. Les montants de dossier sont également reliés par une ou deux traverses.
La technique du tuftage main est un procédé contemporain qui offre une multitude de variantes en matière de dessins, de couleurs et de formats. Les termes tuftage ou tufté viennent du terme anglais « tuft », qui signifie littéralement : « touffe ». Le dessin est imprimé sur une toile, elle-même tendue à la verticale sur un cadre. Son exécution est réalisée à la main à l’aide d’un pistolet électrique pour former le velours. Le pistolet projette les brins de laine du velours à travers la toile, point par point. L’habileté de ce travail permet la reproduction fidèle des motifs et offre un velours à l’aspect épais et homogène. La densité peut être adaptée en fonction des projets, tout comme la matière : laine, soie, lin, fibres synthétiques...
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Terme générique pour nommer la partie se trouvant sur la face supérieure de la moquette. À l’origine, le velours s’obtenait par coupe d’un des fils de chaine lors du tissage. Par extension, on appelle également velours un tuft coupé dont le fil perd sa torsion lors de la coupe et présente un aspect très régulier de surface avec un touché très doux quand les fibres sont fines ou un toucher plus dur mais fera une moquette de grande résistance. Étoffe de soie, de laine ou de lin dont la face est velue et l’envers constitué d’un tissu très fort et très serré.
Désigne une moquette formée uniquement de boucles.
Un terme pour désigner des tapis dont les boucles sont coupées sur la machine à tufter et non au rasage. Le même terme s’utilise pour indiquer la technique et les machines qui sont utilisées pour fabriquer des tapis à velours coupé.
Velours de soie dont le fond est constitué de satin ou de taffetas pour donner du relief au dessin.
C’est un velours non rasé qui a gardé son aspect bouclé; cela lui donne un air de tapisserie au petit point. Il existe en laine et surtout en coton. Solide, c’est un magnifique tissu pour recouvrir les sièges. Il peut aussi être cousu, gansé et devenir tapis.
Le vernis est une résine plus ou moins « garnissante » avec des caractéristiques qui diffèrent selon la qualité souhaitée. Il est appliqué sur la surface d’une teinte ou d’une laque à des fins esthétiques (brillance, matité) et/ou pour protéger la pièce teintée de la poussière, des chocs, des rayures.
Les caractéristiques de transparence, de brillance et de résistance varient en fonction des composantes du vernis.
C’est un procédé de tissage de moquette traditionnelle. Il s’agit d’un tissage mécanique, réalisé sur métiers velours jacquard mais dont la contexture, plus dense, a été mise au point pour permettre son usage au sol. Son double fil de trame et sa composition à partir de laine lui donnent une stabilité dimensionnelle et une résistance remarquable en pose tendue. L’emploi de laines semi-peignées donne une finesse et un éclat lumineux sur le couchant de ces métrages. L’aspect de velours peut être coupé ou bouclé. Il est principalement réalisé en 100 % laine. Le montage des métiers est complexe. On tisse des lés de petites largeurs assemblés par coutures lors de la pose.
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Se caractérise par de grands motifs stylisés de feuilles dessinées de manière naturaliste.
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