Des anciens jardins royaux aux grands parcs contemporains, les espaces verts de la capitale offrent aux promeneurs des lieux de respiration et de détente.
Sous l’Ancien Régime, les jardins, hauts-lieux de sociabilité de la vie parisienne, sont propices à la promenade publique, aux jeux et au libertinage. Le jardin du Roi, celui des Tuileries ou du Luxembourg, la Folie-Boutin ou le Palais-Royal suscitent un vif intérêt chez les parisiens de toute classe. A cet aspect récréatif, s’ajoute un pan plus scientifique, d’acclimatation d’espèces exotiques animales ou végétales et une préoccupation de santé publique.
Au XIXe siècle, à la demande de Napoléon III, le Baron Haussmann redessine la ville et crée de nombreux jardins, véritables trouées vertes nécessaires à l’oxygénation de la ville portée par des théories hygiénistes. Sont alors aménagés le parc Montsouris, le parc des Buttes-Chaumont ou encore le parc du Ranelagh.